Antoine Kombouaré apporte un éclaircissement sur la reprogrammation du match entre le FC Nantes et le PSG en Ligue 1. Le coach kanak a indiqué que son club est finalement d’accord pour repousser la rencontre face à l’équipe de la capitale, initialement prévue pour le week-end du 11-13 avril.
Reprogrammation du match FC Nantes-PSG : un compromis difficile pour Kombouaré
Suite à la victoire décisive 1-0 de Nantes contre le LOSC en L1, le samedi 15 mars, Antoine Kombouaré a abordé la question de la reprogrammation de leur match contre Paris. Au départ, il avait ouvertement manifesté son opposition à cette idée. « Mon discours est limpide. Évidemment que cela nous complique la tâche. Notre première intention était de décliner cette nouvelle date. Enchaîner trois rencontres alors que nous luttons pour éviter la relégation n’est pas évident », a-t-il partagé. L’entraîneur des Canaris a clairement exprimé combien cette modification poserait problème à une formation en quête de maintien en L1.
Jouer contre le PSG suivi d’une confrontation avec Rennes dans un calendrier si serré ne lui semblait pas optimal. Malgré ses réticences initiales, Kombouaré a réalisé que le football national doit parfois accepter certaines demandes, même si elles ne coïncident pas toujours avec les priorités de son équipe. « Nous sommes conscients qu’au niveau du football français, pour l’ensemble des clubs nationaux, nous devons nous montrer conciliants », a-t-il ajouté.
Finalement, après avoir annoncé son opposition, il a consenti au report, à condition de pouvoir conserver l’horaire initial du match face à Rennes, programmé le vendredi qui suit. Dans ses propos, Kombouaré a également exprimé sa confusion devant les exigences du PSG. « Pour le PSG, selon moi, la Ligue 1 est déjà remportée », a-t-il affirmé, soulignant la suprématie incontestée du club parisien dans le championnat. Il jugeait cette requête de report peu justifiée, vu la position dominante du PSG.
Néanmoins, Antoine Kombouaré a opté pour ne pas engager un bras de fer qu’il considérait comme perdu d’avance : « Il y a des luttes vaines. Opposer un veto ne mènerait à rien », a-t-il souligné. Bien qu’il soit réticent, l’entraîneur nantais a fait preuve de clairvoyance, rappelant que se plaindre n’aurait aucun impact : « Le conseil de la Ligue donnera son approbation à la requête du PSG. Nous devons nous adapter », a-t-il conclu.
