Corruption évidente au Congo-Brazzaville

Le paysage footballistique du Congo a récemment été secoué par une affaire de corruption impliquant des arbitres, révélée au grand jour et mettant en lumière les dérives possibles au sein du sport le plus aimé du monde.

Scandale de corruption : les arbitres congolais au cœur de la tempête

Une récente révélation, sous forme d’un extrait audio fuité, a projeté le président de la Fédération congolaise de football (Fecofoot), Jean-Guy Blaise Mayolas, dans une situation délicate nécessitant une réaction immédiate et résolue. Cet enregistrement audio contenait une conversation entre un ancien arbitre, ayant intégré la Commission nationale des arbitres, et un arbitre actif, à qui il était demandé de manipuler le résultat d’un match opposant l’AC Léopards de Dolisie au CARA, au bénéfice de l’équipe de Brazzaville.

L’ancien arbitre y promettait la somme d’un million de francs CFA en échange d’un « favoritisme » spécifique : provoquer un événement durant la rencontre qui aurait pour conséquence la disqualification de l’AC Léopards de manière officielle et controversée. Le cerveau derrière cette tentative de corruption serait, d’après les médias locaux, un responsable influent du club de l’AS Otohô, dans le but évident d’avantager son équipe dans cette confrontation.

Devant le caractère sérieux et inquiétant de ces révélations, les dirigeants de la Fecofoot ont effectué des mouvements d’ampleur pour y répondre. La première décision a été la dissolution de la Commission nationale des arbitres, suivi de l’ouverture d’une enquête destinée à faire toute la lumière sur cette affaire. En attendant les résultats de cette enquête, tous les membres de cette commission démantelée ont été placés sous le contrôle de la Commission Ethique de la Fédération, signalant ainsi l’intention ferme des autorités footballistiques du pays à lutter contre la corruption et à maintenir l’intégrité des compétitions sportives nationales.