Juste avant le début de la troisième journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026, un événement inattendu a secoué le monde du football africain. Le Congo-Brazzaville, confronté à une rencontre décisive contre le Niger, a créé la stupéfaction en annonçant son retrait de la compétition pour ce match crucial.
Une décision inattendue
Le sujet de conversation dominait les esprits des joueurs du Niger : où se déroulerait le match ce week-end ? La réponse restait évasive, enveloppée dans un nuage d’incertitude. Contrairement à un scénario d’amateur, cette interrogation pesait sur une rencontre internationale. Pour cause, les préparatifs de la confrontation entre le Niger et le Congo-Brazzaville étaient loin d’être linéaires. Initialement, les deux confrontations devant opposer les Diables Rouges, d’une part au Niger et d’autre part au Maroc, étaient prévues sur le sol de leur voisin, la République Démocratique du Congo (RDC), plus précisément à Kinshasa. Cette décision avait une raison bien précise : le stade Alphonse Massamba Débat situé à Brazzaville était en cours de rénovations afin de respecter les normes requises par la Confédération africaine de football (CAF) et la FIFA. Face à un délai serré, l’option de Kinshasa semblait pratique. Néanmoins, contre toute attente, le Congo-Brazzaville a finalement obtenu l’homologation nécessaire pour accueillir le match sur son propre terrain, permettant ainsi à la rencontre de se dérouler à domicile.
Un défi majeur
Le ministre des Sports du Congo, Hugues Ngouélondélé, s’est rendu personnellement au Niger afin de clarifier cette nouvelle donne. Cependant, la réaction de la délégation nigérienne n’a pas été celle espérée. Les joueurs nigériens, ayant déjà initié leur préparation à Kinshasa, ont refusé catégoriquement de modifier leur plan de match. Cette résistance a été perçue comme un affront par les autorités congolaises qui ont, dans un geste radical, décidé de se retirer de la confrontation.
« L’équipe du Congo ne se rendra pas à Kinshasa. Nous avons opté pour le forfait, car notre pays est fidèle à sa parole et nous sommes engagés à respecter nos engagements. Lorsque nous sommes confrontés à une situation qui s’écarte de nos principes, nous préférons nous en écarter. C’est la raison pour laquelle nous avons pris cette décision », a déclaré Ngouélondélé aux médias. Cette décision entraîne le Congo-Brazzaville au fond du classement de son groupe, le mettant dans l’obligation de remporter son prochain match contre le Maroc pour garder espoir.