Marine Johannès n’est pas sûre de participer aux futures compétitions internationales avec l’équipe de France, y compris les Jeux Olympiques de 2028.
Influente lors de la campagne olympique de l’équipe de France jusqu’à la finale des Jeux contre l’équipe des États-Unis, Marine Johannès a réussi à faire oublier le désaccord avec l’état-major des Bleues qui l’a empêchée de participer à l’Eurobasket 2023. Celle que l’on surnomme « MJ » était présente pour cet événement incontournable à Paris, avec notamment une remarquable performance contre l’Allemagne. Mais qu’en sera-t-il de l’avenir ? Une des figures de proue de la sélection a dû renoncer à la saison 2024 en WNBA – ce qui a précisément été au cœur du problème l’année précédente – mais elle ne veut pas renoncer systématiquement à cette expérience enrichissante et excitante à ce stade de sa carrière.
Interrogée après la finale perdue face aux États-Unis, la Normande n’a pas confirmé sa participation aux Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles. « Pourquoi pas. Je n’y pense pas forcément. De mon côté, j’ai envie de me préparer à jouer en WNBA durant les étés. Est-ce que cela sera compatible avec l’équipe de France ? Je ne sais pas. Ça sera encore une discussion à avoir. Mais, oui, si on me veut bien, je pense que cela pourrait devenir l’un de mes objectifs », a déclaré la future joueuse de Mersin, en Turquie, accompagnée de Marine Fauthoux et Iliana Rupert.
La hache de guerre est enterrée… mais pour combien de temps ?
Jusqu’à présent, la direction de l’équipe de France, avec Céline Dumerc et Jean-Aimé Toupane en tête, a décidé qu’il était impossible pour des joueuses souhaitant disputer une compétition avec l’équipe de France d’évoluer en WNBA au cours de la même année. Ainsi, Marine Johannès (New York), Gabby Williams (Seattle) et Iliana Rupert (Atlanta), toutes initialement sous contrat, ont dû renoncer à leurs engagements américains. D’autres joueuses ayant déjà évolué en WNBA (Valériane Ayayi) ou ayant été draftées par des franchises américaines (Leila Lacan) ont également dû faire l’impasse.
Pour rappel, la Fédération française avait refusé à Marine Johannès un aller-retour rapide de quelques jours à New York pour des formalités administratives en plein milieu de la préparation des Bleues pour l’Eurobasket 2023. Si des discussions ont eu lieu par la suite pour remettre les choses à plat, celles-ci risquent de reprendre et de ne pas être simples pour les principales concernées, à moins que la FFBB n’adopte une position plus flexible, ce qui n’est pas certain…