Collet : « Impossible »

Suite à la défaite 98-87 de l’équipe française masculine de basket lors de la finale du tournoi olympique, l’entraîneur Vincent Collet a exprimé sa fierté et a admis que ses joueurs étaient tout proches de réaliser un exploit contre les États-Unis.

L’avenir nous révélera si cette finale olympique marquera la dernière apparition de Vincent Collet en tant que sélectionneur de l’équipe de France masculine de basket, poste qu’il occupe depuis 2009. Il a d’ailleurs préféré ne pas aborder la question de son avenir, considérant que ce n’était pas le moment opportun. Quoi qu’il en soit, l’entraîneur de 61 ans a vécu ce samedi, à la Bercy Arena, l’un des moments les plus mémorables de sa carrière. Ses Bleus se sont inclinés de manière honorable en finale du tournoi olympique, perdant 98-87 face aux États-Unis, menés par un exceptionnel Stephen Curry, auteur de 24 points.

Au micro de France Télévisions, Vincent Collet a reconnu que quelques erreurs commises par les Français avaient coûté cher et a salué la formidable phase finale de l’équipe, un contraste frappant avec leur phase de poules plutôt morose. « Leur incroyable talent a finalement fait la différence. Nous avons livré un grand match, mais il a été entaché de petites erreurs, avec une ou deux pertes de balle en contre-attaque et beaucoup de lancers-francs manqués. (à propos de la transformation de l’équipe depuis les quarts) Cela a été un long processus. Même ce que nous avons accompli lors des préparations a compté. À un moment donné, les astres se sont alignés. Il est également clair que le changement de line-up (Gobert sorti du cinq majeur, ndlr) a transfiguré l’équipe, car nous avions du mal à jouer avec les deux grands (Gobert et Wembanyama). Cela nous ralentissait et nous manquions d’espace. Nous savions que le quart de finale était un tournant, et nous l’avons abordé de manière exemplaire. »

Collet: « Je suis très fier de mes joueurs »

Le sélectionneur s’est ensuite exprimé en anglais au micro d’Eurosport et a partagé sa fierté : « Au départ, c’est de la déception parce que nous avons eu la sensation de pouvoir remporter ce match. Il faut aussi reconnaître leur supériorité. Nous avons été très proches. Je suis véritablement très fier de mes joueurs, ils ont combattu durant toute la rencontre. Les Américains ont dû jouer très bien pour nous battre. C’est peut-être le plus grand moment de ma carrière, je suis tellement fier d’avoir réussi à poser des problèmes aux Américains, ici à Paris. Nous avons été proches, mais face à cette équipe-là, c’était impossible. » Rendez-vous dans quatre ans à Los Angeles ?