Zizou à Paris: Une Belle Histoire

À l’âge de 24 ans, Zizou Bergs, un joueur de tennis belge dont le prénom rend hommage à une figure illustre du football, a réussi à se hisser jusqu’au troisième tour du prestigieux tournoi de Roland-Garros.

Participer à Roland-Garros représente déjà un moment phare pour de nombreux joueurs, mais pour Zizou Bergs, cela d’a marqué l’avènement d’une ère nouvelle dans sa carrière. Malgré qu’il soit davantage connu sur le circuit secondaire, ce jeune Belge de 24 ans a connu sa première vague d’émotion intense dans un tournoi du Grand Chelem, en atteignant le troisième tour à Paris.

Le chemin de Bergs jusqu’à ce point n’a pas été de tout repos, ayant été freiné par diverses blessures depuis le début de sa carrière professionnelle. Originaire de Lommel, il semble néanmoins qu’il traverse actuellement la meilleure phase de sa carrière sportive. Sa performance remarquable à Rome, où il a réussi à passer les qualifications et même à arracher un set au célèbre Rafael Nadal, a été suivie d’une qualification réussie à Roland-Garros après avoir vaincu deux joueurs français, Chidekh et Bourgue.

Une fois intégré dans le tableau principal, Bergs a enchaîné deux victoires majeures au Grand Chelem. Il a d’abord terrassé le Chilien Tabilo, qui venait de briller en demi-finale à Rome, puis s’est imposé face à l’Allemand Marterer, en quatre sets (3-6, 6-3, 6-1, 6-3), malgré quelques interruptions causées par la pluie. Cette série de succès a non seulement catapulté Bergs au troisième tour d’un tournoi Majeur pour la première fois de sa carrière mais lui a également assuré une place dans le Top 100 mondial et une célébration bien méritée.

Une ode à Zinedine Zidane

Le fait que Bergs se distingue sur les courts français est d’autant plus symbolique compte tenu de l’origine de son prénom. Il a lui-même confirmé que l’inspiration venait de Zinedine Zidane, l’icône du football français, pour qui son père nourrissait une grande admiration. «C’est un hommage au grand Zinedine Zidane. Ma mère était persuadée que j’étais une fille, elle n’a pas réalisé d’échographie prénatale, et contre toute attente, je suis né garçon. Mon père étant footballeur amateur, tout le monde avait un surnom dans son équipe ; il était surnommé Zizou. Ainsi, il a eu cette idée originale de me nommer Zizou», a confié Bergs, né en 1999.

Il a également ajouté : «Se présenter en France sous ce prénom a toujours été une expérience particulière. C’était un peu difficile à l’école où, forcément, un nom inhabituel attire les moqueries des enfants. Mais maintenant, quand je viens en France, que ce soit pour un tournoi Challenger ou ATP, les gens sont nettement plus amènes envers moi, tout ça grâce à mon prénom. C’est fantastique.» Sans surprise, le succès d’un Zizou à Paris est source d’enthousiasme.