En ce début de saison, le monde du tennis féminin connaît des bouleversements importants avec le retrait de stars majeures de la scène compétitive. Iga Swiatek et Emma Raducanu, deux joueuses talentueuses et influentes, ont annoncé qu’elles ne participeront pas aux qualifications de la Coupe Billie Jean King à venir. Une décision qui soulève des questions sur la pression et les priorités des athlètes de haut niveau.
Retrait d’Iga Swiatek des qualifications de la Coupe Billie Jean King
La Pologne, qui devait accueillir la Suisse et l’Ukraine lors des qualifications, vient de subir un coup dur avec l’absence d’Iga Swiatek. Connue comme la deuxième joueuse mondiale, Swiatek a dévoilé mercredi qu’elle a pris une « décision difficile » en choisissant de ne pas participer à l’événement.
« Je suis toujours motivée par la fierté que j’ai à défendre les couleurs de mon pays. L’an dernier, j’ai saisi toutes les occasions pour représenter fièrement ma nation », a-t-elle partagé dans un communiqué. Actuellement, elle estime qu’il est impératif de rétablir un équilibre dans sa vie, en priorisant sa personne et son entraînement personnel.
La joueuse polonaise a récemment subi une défaite en quart de finale face à la jeune Philippina Alexandra Eala lors du tournoi de Miami. En marge de cette compétition en Floride, Swiatek a également été contrainte de renforcer sa sécurité. Cette mesure fut nécessaire à cause d’une agression verbale subie lors d’une session d’entraînement. Un incident provoqué par un individu aux propos menaçants sur les plateformes sociales.
Emma Raducanu renonce également à la compétition
Dans un autre événement majeur, la Lawn Tennis Association britannique a fait savoir mercredi qu’Emma Raducanu ne participera pas non plus aux qualifications. Les Britanniques devaient se mesurer à l’Allemagne et aux Pays-Bas dans la ville de La Haye.
Sans changer la nature de leur décision, Swiatek et Raducanu soulignent, par leurs annonces respectives, l’importance pour les joueurs de tennis de prioriser leur bien-être personnel et de gérer la pression constante qui accompagne un calendrier compétitif exigeant.
