Selon l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA), cinq joueurs de tennis français ont été exclus des compétitions pour avoir pris part à des rencontres arrangées avec des paris illégaux organisés par un réseau belgo-arménien durant les années 2017 et 2018.
Sanctions et conséquences
Yannick Thivant, âgé de 38 ans, a reçu une interdiction à vie pour sa participation à 22 matchs truqués au cours des années 2017 et 2018. Cet ancien joueur, classé au 590e rang mondial en 2015, est également condamné à payer une amende de 75 000 dollars et devra débourser 37 400 euros en guise de compensation.
Quant à Thomas Brechemier, âgé de 28 ans, il est banni des terrains pour une durée de sept ans et demi, avec une amende imposée de 40 000 dollars. Ce joueur, qui avait atteint la 399e place mondiale en 2017, a avoué être impliqué dans le trucage de 11 matchs.
Gabriel Petit, 29 ans, dont le meilleur classement fut 450e en 2018, a reconnu son implication dans la manipulation de sept rencontres durant les années concernées. Par conséquent, il est suspendu pendant six ans et demi et doit également s’acquitter d’une amende de 35 000 dollars.
Thomas Setodji, également âgé de 29 ans, est sanctionné pour avoir truqué trois matchs en 2017, entraînant une suspension de dix ans. De plus, il doit payer une amende de 20 000 dollars assortie de 5 000 euros de dédommagements. En 2024, il avait atteint la 794e place mondiale.
Pour finir, Hugo Daubias, âgé de 28 ans, est frappé d’une suspension de deux ans et se voit infliger une amende de 15 000 dollars. Anciennement classé 972e au classement ATP, il a reconnu sa participation à la manipulation de deux rencontres en 2017.
Ces sportifs ne pourront donc pas prendre part à des matchs, coacher ou même assister à des compétitions de tennis pour la durée de leur suspension, qui a pris effet au printemps de l’année 2025.
En outre, ils ne sont pas les premiers à connaître de telles sanctions dans ce dossier. En effet, sept joueurs belges, quatre mexicains, un argentin, un équatorien ainsi qu’un autre français avaient déjà été bannis pour des raisons similaires.
