Retour fracassant sur les courts pour Jannik Sinner ! Après une suspension pour dopage qui a fait jaser pendant trois mois, le voilà prêt à enfiler ses baskets pour le Masters 1000 de Rome. Et attention, l’Italien met les choses au clair : aucune faveur à l’horizon.
Sinner s’insurge contre les critiques
Le numéro 1 mondial ne laisse pas les rumeurs sans réponse. Selon lui, aucun traitement de faveur lors de sa suspension : « On m’a reproché d’avoir été privilégié, c’est faux ! » s’est-il défendu sur la Rai. Pour Sinner, la rigueur était de mise, avec davantage de contrôles que les autres.
La pression ? Oui, Sinner l’a ressentie. Mais il se concentre sur les leçons à retenir de cette épreuve : « C’est difficile à encaisser d’être innocent et de passer par là », confie le champion des derniers Internationaux d’Australie.
Une contamination accidentelle
Le clostebol dans ses échantillons ? Un quiproquo, selon Sinner, causé par un massage malencontreux. D’abord blanchi par l’Agence pour l’intégrité du tennis, l’affaire a rebondi devant le Tribunal arbitral du sport à l’initiative de l’AMA, réclamant une suspension prolongée.
En février, un accord tombe : trois mois de suspension, pas plus. Un compromis qui a fait grincer des dents, jusqu’à sa compatriote n°1 de la natation, Federica Pellegrini.
Quand la contamination frappe à ton insu, tout est différent. « Manger un aliment contaminé par erreur ne te donne pas d’avantage, il y a des protocoles à suivre », martèle Sinner, un brin amer face aux trois mois d’arrêt.
Une année sous tension, mais victorieuse
Retour sur une saison 2024 pas comme les autres. Malgré la menace d’une suspension, Sinner a raflé huit titres, dont des Grands Chelems et les Masters de l’ATP. Mais à quel prix ? « Jouer sans plaisir, ça te ronge », lâche-t-il.
Aux Internationaux d’Australie, le moral était à zéro. Quand les regards des autres deviennent pesants, le goût du tennis s’envole. « Les vestiaires, le resto du tournoi — difficile de feindre l’indifférence », ajoute-t-il.
Ce chapitre ne l’aura pas épargné, mais Jannik Sinner est prêt à rebondir avec toute la détermination qui caractérise les vrais champions.
