Enfin libre… mais à quel prix ?
Mis sur la touche depuis le 4 février, l’Italien n’a pas seulement raté les tournois. Interdiction aussi de s’entraîner jusqu’au 13 avril ! Ça veut dire pas de balle échangée sur un court officiel ni de duo avec un joueur possédant encore une licence. Une vraie punition pour un pro de son calibre.
Heureusement, les règles de l’AMA lui ont laissé la possibilité de maintenir sa forme physique loin des regards indiscrets. Mais soyons honnêtes, trois mois sans compétition, ça pique ! À l’approche de Roland-Garros, le numéro un du classement ATP doit impérativement retrouver ses sensations.
Dès la fin de sa suspension, il a été vu à l’entraînement avec le Britannique Jack Draper, une étoile montante cette saison, vainqueur à Indian Wells. Mentalement, l’Italien semble prêt, du moins d’après son entourage. Mais le manque de compétition peut lourdement peser. D’ailleurs, il a exprimé sur les ondes de la RAI sa frustration pendant cette période. « Dans ma tête, je savais que je n’avais rien fait », a-t-il déclaré.
Retrouver le rythme après une telle mise au ban, c’est pas gagné d’avance. Il pourrait trébucher comme Iga Swiatek, également suspendue pour dopage en 2024. Depuis, elle n’a plus ajouté de trophées à sa collection, avouant même à Caroline Garcia que cette période avait été un vrai tourment mental.
En plus de tout ça, Sinner a fait face aux critiques, bien avant même sa suspension. « En Australie, je ne me sentais pas à l’aise. Les regards dans le vestiaire, au resto… C’était pesant », a-t-il confié. Heureusement, ses amis ont été là.
Le défi ? Revenir sur le circuit, se coltiner des adversaires comme Kyrgios ou Wawrinka qui n’ont pas épargné leurs critiques sur les réseaux. Pas simple, mais c’est le prix du retour au sommet.
Sur le plan sportif, le tirage à Rome est tombé. Pour son grand retour, il va croiser le fer avec le gagnant du duel entre Mariano Navone et le jeune Federico Cinà. Un come-back qu’il faudra suivre de près.
