Gilles Moretton, à la tête de la Fédération française de tennis, vise un nouveau mandat pour booster davantage le tennis en France, avec l’élection prévue en décembre 2024.
Gilles Moretton postule à sa réélection pour propulser le tennis français vers de nouveaux sommets
Vendredi, Gilles Moretton s’est ouvert à l’Agence France-Presse (AFP) sur ses intentions de briguer un second mandat à la présidence de la FFT en cette fin d’année, dans l’espoir d’intensifier l’élan pris ces quatre dernières années. « Le renouveau du tennis français bat son plein, et nous sommes tous motivés à poursuivre sur cette lancée tant que notre mission n’est pas accomplie », a-t-il confié. Cet ex-joueur de tennis de haut niveau, classé 65e mondial au summum de sa carrière, reconnaît néanmoins que tout n’a pas été parfait.
Élu en 2021, Moretton, âgé de 66 ans, a déjà laissé son empreinte notable sur la FFT en faisant grimper le nombre de membres de moins d’un million à approximativement 1,2 million. Le but ultime étant d’atteindre les 1,5 million d’adhérents en 2028, un chiffre inégalé même durant les années fastes du tennis français. Cette performance exceptionnelle mérite d’être soulignée, indique le président en exercice.
Les clubs, essentiels à la stratégie de la FFT, ont bénéficié d’une augmentation significative de l’aide financière, passant de 20 à 33 millions d’euros sous sa gouvernance. Moretton aspire à presque doubler cette aide, visant les 60 millions d’euros, dans le but d’amplifier la formation, la détection de talents et l’accompagnement des joueurs dans l’élaboration de leurs projets personnels. Même si les joueurs français se distinguent dans le Top 200 mondial, Moretton est ambitieux et souhaite voir la France briller dans le Top 10 mondial d’ici quatre ans.
La période présidée par Moretton n’a pas été de tout repos, marquée par des accusations de malversations et de corruption, qu’il a fermement réfutées, et une ambiance de travail parfois conflictuelle, entraînant des démissions. Face à cette situation, le président assure avoir pris des mesures fermes et réfléchies, notamment en instaurant un « diagnostic » attentif au sein de la fédération, aboutissant à un climat plus apaisé sous la direction d’un nouveau directeur général promu de l’intérieur.
Caroline Flaissier, précédemment en poste, a cédé sa place à Stéphane Morel en mars 2024. Les présidents de clubs, contribuant pour moitié au vote, ainsi que les dirigeants de Ligues et de Comités, votants pour l’autre moitié, entameront le processus électoral en septembre. Ce processus culminera lors de l’Assemblée générale élective prévue pour le 14 décembre 2024, un moment décisif pour l’avenir du tennis français sous la houlette de Gilles Moretton.