La communauté du tennis est en deuil après la disparition de Fred Stolle, une figure emblématique de ce sport en Australie et dans le monde entier, laissant derrière lui un héritage impressionnant.
Une carrière marquée par le succès
Fred Stolle, originaire d’Australie, a acquis une réputation internationale en remportant Roland-Garros en 1965, suivi des Internationaux des États-Unis un an plus tard. La fédération australienne de tennis a annoncé son décès à l’âge de 86 ans. Bien qu’il ait brillé en simple avec trois finales à Wimbledon et deux dans son pays natal, ses exploits les plus remarquables ont eu lieu dans les compétitions de double et de double mixte avec un total de 17 titres du Grand Chelem.
Un parcours vers le sommet
Né en 1938 dans les faubourgs nord de Sydney, Fred Stolle a accédé à la première position mondiale en 1966, peu avant l’avènement de l’ère Open permettant la compétition conjointe entre professionnels et amateurs. Sa carrière, débutée en 1958 face à Rod Laver aux Internationaux d’Australie, s’est distinguée par trois victoires successives en Coupe Davis pour l’Australie de 1964 à 1966.
Hommage à une icône
Craig Tiley, le directeur de Tennis Australia, a rendu hommage à Stolle en soulignant son rôle prépondérant lors de la transition de l’amateurisme vers le professionnalisme dans le tennis australien. Tiley a évoqué son « excellence, son dévouement et son amour sincère pour ce sport » dans un communiqué officiel.
Au-delà des courts
Fred Stolle n’était pas seulement un joueur accompli, mais également un influenceur dans le monde du tennis en devenant l’entraîneur du joueur américain Vitas Gerulaitis, victorieux des Internationaux d’Australie en 1977. Il a par la suite marqué les esprits en tant que commentateur, devenant célèbre sous le surnom de « voix du tennis » pour de nombreuses générations de fans.
Des témoignages vibrants
Darren Cahill, entraîneur de l’actuel numéro un mondial Jannik Sinner, a exprimé son admiration pour Stolle en le décrivant comme « un grand homme et une légende de notre sport » aussi bien sur le court qu’au micro. Rod Laver, célèbre pour ses deux calendriers de Grand Chelem, a affirmé sur les réseaux sociaux que « Fred Stolle était un homme avec qui il était difficile d’être en désaccord » et a salué son palmarès impressionnant. Stolle était, selon Laver, un adversaire redoutable qui poussait ses concurrents à exceller pour le vaincre.