Selon ses propres déclarations, il devient de moins en moins probable que Sébastien Loeb participe à nouveau à un rallye du Championnat du Monde des Rallyes (WRC).
Le week-end prochain, Sébastien Loeb marquera ses 50 ans en grande pompe avec ses fans. Pour cette occasion spéciale, le pilote français a prévu, en collaboration avec Red Bull, une immense célébration à l’Anneau du Rhin. Les participants auront l’opportunité d’admirer les nombreuses voitures qu’il a pilotées durant sa carrière extraordinaire. Néanmoins, en réalité, le nonuple champion du monde des rallyes (WRC) a officiellement franchi ce cap l’hiver dernier, sans que cela ne vienne perturber son quotidien.
« Honnêtement, sauf quand on m’en parle, je n’y pense pas vraiment. Ma vie n’a pas drastiquement changé entre mes 49 et 50 ans », a-t-il confié dans une interview pour le JDD, se disant toujours capable de rester performant : « Cela dépend sans doute du sport. Pour ma part, je ne ressens pas de diminution de mes capacités. En Formule 1, par exemple, les pilotes sont généralement plus jeunes. On ne voit pas de pilote de 50 ans dans cette discipline. En revanche, en rallye, il est tout à fait possible de se battre pour la victoire. Je l’ai constaté moi-même il y a deux ans au Monte-Carlo. »
Un engagement avec Dacia qui pose des défis
En janvier 2022, Sébastien Loeb avait effectivement remporté sa 80e victoire en WRC, juste avant de célébrer ses 48 ans, devenant ainsi le plus vieux vainqueur de l’histoire. Cependant, selon Loeb, il est peu probable qu’il puisse améliorer ce record dans le futur. La raison principale est son récent engagement avec Dacia, avec qui il prépare désormais le Dakar, une compétition qu’il ambitionne de gagner après avoir déjà obtenu cinq podiums.
« J’ai signé un accord avec Dacia pour le Dakar. Il y a toujours une sorte d’exclusivité lorsque vous vous engagez avec un constructeur. Représenter une autre marque en WRC comme Toyota, Hyundai ou Ford serait compliqué, a-t-il expliqué. Je n’ai jamais demandé l’autorisation de courir pour m’amuser dans des rallyes comme le Mont-Blanc, mais représenter un constructeur en Championnat du monde, c’est une autre histoire. » La situation pourrait certes évoluer si son aventure avec Dacia venait à s’arrêter, mais « pour le moment, ce n’est pas envisageable », a-t-il précisé.