Pedro Acosta voit le futur test de Jerez comme une occasion cruciale pour améliorer sa saison 2025 compliquée en MotoGP. Face à des difficultés continues, notamment en matière d’adhérence et de vibrations, Acosta vise à effectuer des progrès notables lors de ce rendez-vous décisif.
Les essais de Jerez : un moment clé pour Pedro Acosta
Pedro Acosta a récemment mis en avant l’importance capitale des essais à Jerez à venir, qu’il considère comme le jour le plus significatif de la saison. Prévu pour le lundi 28 avril, ce test intervient juste après le Grand Prix d’Espagne. Ce sera la première opportunité officielle pour les équipes de travailler sur leurs motos depuis les essais de pré-saison tenus à Buriram.
Durant une interview avec MotoGP.com, Acosta a exprimé : « Ce pourrait être le moment le plus significatif de notre saison », en parlant des essais de Jerez. « Nous avons énormément de choses à tester. »
Un début de saison 2025 sous tension pour KTM
Pedro Acosta, comme ses collègues pilotes chez KTM, connaît un début de saison compliqué en 2025. Comparativement à sa remarquable saison de rookie, où il est monté cinq fois sur le podium et a décroché un contrat avec une équipe d’usine, Acosta n’a cumulé que 16 points jusqu’à maintenant, se retrouvant 13e au classement général. Ce contraste est frappant avec les 54 points et la quatrième place qu’il occupait au même stade l’année dernière avec Tech3.
Bien qu’il ait signé d’excellentes performances lors des qualifications, se classant 7e, 5e et 4e lors des dernières courses, Acosta et sa machine peinent à convertir ce rythme prometteur en résultats probants en course. « En qualifications, nous sommes nettement plus compétitifs que l’an passé, ce qui est encourageant », a-t-il confié à MotoGP.com. « Cependant, lors des courses Sprint, c’est comme si l’adhérence nous faisait défaut. »
Acosta a précisé que dès lors qu’il parvient à trouver de l’adhérence, il peut se montrer performant, mais il ne parvient pas à saisir la raison pour laquelle il perd en efficacité entre la fin des qualifications et la course Sprint.
Le défi persistant des vibrations chez KTM
Une problématique perdurante pour KTM et Acosta est la vibration de la roue arrière, un souci présent depuis plus d’une année. « Chaque fois que je mentionne des problèmes, c’est souvent en rapport avec ces vibrations », a-t-il déclaré à MotoGP.com. « Cela représente une constante que nous devons absolument résoudre, car cela s’éternise trop. »
Il a précisé qu’il ne s’agit pas du « chattering » typiquement observé à la télévision, mais plutôt d’une vibration profonde et troublante qui nuit à la conduite de la moto. « Pour moi, le chattering, c’est lorsque la roue arrière ou avant saute, comme l’incident de Quartararo en Q1 à COTA », a-t-il expliqué à MotoGP.com. « Mon problème, c’est une vibration qui se manifeste au moment où j’accélère. La roue arrière frémit, mais ne sautille pas, ce qui complique la gestion. Et progressivement, la moto entière se met à vibrer davantage. »
Le changement significatif opéré sur l’arrière de sa KTM, qui inclut probablement un amortisseur de masse, est perçu comme une tentative pour atténuer ces vibrations.
Les enjeux avant le Qatar
En amont des essais de Jerez, la prochaine course se déroulera au Qatar, un événement qui pourrait marquer un tournant pour Acosta, qui y a marqué les esprits lors de sa saison de débutant.
