Luca Marini a conclu les essais MotoGP à Jerez avec un optimisme mesuré après avoir enchainé 72 tours au guidon de sa Repsol Honda. En mettant l’accent sur les comparaisons directes d’une nouvelle conception de bras oscillant, Marini a remarqué de légères améliorations, mais néanmoins pleines de promesses. Bien qu’il n’ait pas testé le nouveau moteur prototype de Honda lui-même, l’Italien a relayé les échos positifs de son équipe. Avec cette montée en assurance, il se prépare pour le Grand Prix de France.
Luca Marini : Entre espoir et vent de face à Jerez
Un marathon de 72 tours et des promesses mécaniques
Luca Marini n’a pas chômé lors des récents essais MotoGP à Jerez. Avec 72 tours au compteur, il est reparti gonflé d’espoir, focalisant son attention sur une nouveauté technique : comparer un tout nouveau bras oscillant à l’ancien modèle. En gros, un lifting mécanique qui pourrait bien tout changer.
Finissant à la 18ème place, Marini a signé son meilleur chrono en 1:37.447. C’est un poil derrière son coéquipier Joan Mir, qui, lui, avait le privilège de tester un moteur prototype flambant neuf. Ce même moteur qu’Aleix Espargaro a utilisé comme joker lors du Grand Prix d’Espagne. Mais pour Marini, pas de bol, pas de moteur dernier cri sous la selle !
« J’ai surtout bossé sur le nouveau bras oscillant aujourd’hui », confie Marini. « Ça a l’air d’apporter un petit plus. Mais même si la piste accroche mieux le lundi, ça peut tromper sur les performances. »
Pas facile non plus avec un vent capricieux qui compliquait la tâche. Malgré ça, Marini a engrangé des infos précieuses. « On a multiplié les comparaisons, histoire d’aiguiller les ingénieurs sur la bonne voie. Merci Honda HRC, c’était une journée fructueuse ! », a-t-il lancé.
Même s’il n’a pas pu mettre la main sur le nouveau moteur, Marini a entendu de bonnes nouvelles de ses coéquipiers : « On a partagé les pièces entre nous, et cette fois-ci, pas de moteur pour moi. Mais les retours sont encourageants, c’est un petit pas en avant mais un pas important ! » a-t-il ajouté, comme pour dire que l’avenir promet, finalement, pas mal de bonnes surprises.