Le double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso, a exprimé ouvertement son enthousiasme suite à l’annonce de l’arrivée d’Adrian Newey chez Aston Martin.
Le 11 avril dernier, Aston Martin a officialisé la prolongation
du contrat de son pilote espagnol, Fernando Alonso, pour
« plusieurs saisons ». Âgé de 43 ans, le double champion du monde de 2005 et 2006 continuera de porter les couleurs vertes de l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2026, et aura ainsi l’opportunité de conduire une monoplace conçue par Adrian Newey.
Annoncé ce mardi, l’ingénieur britannique qui a déjà remporté sept titres de champion du monde des pilotes et six titres de champion des constructeurs, rejoint lui aussi Aston Martin pour une durée de « plusieurs saisons ». Newey sera donc présent lorsque le nouveau règlement technique de la Formule 1 entrera en vigueur en 2026. Cette arrivée est accueillie avec enthousiasme par Fernando Alonso, qui voit en cela une transition vers une nouvelle ère pour Aston Martin, actuellement cinquième au championnat des constructeurs.
Alonso : « Un jour extraordinaire pour l’équipe »
« Je dirais qu’il a toujours été une source d’inspiration », a déclaré Alonso en parlant d’Adrian Newey, se rappelant des nombreuses années durant lesquelles ils évoluaient dans des équipes adverses. « Grâce à Adrian, à son talent et à ses voitures, nous avons tous progressé en tant que pilotes, ingénieurs et équipes. Il nous a poussé à élever notre niveau pour être compétitifs. C’est un jour extraordinaire pour l’équipe. »
« La vision de Lawrence (Stroll, le propriétaire de l’écurie, ndlr) prend vie avec ce nouveau bâtiment, avec Adrian, avec le futur partenaire moteur Honda, avec le partenaire stratégique carburant Aramco, et avec une nouvelle soufflerie… C’est sans aucun doute l’équipe du futur, selon moi. » Pour l’instant, il reste encore la saison 2024 à terminer, avec huit Grands Prix à disputer. Bien qu’Alonso ait brillé l’année dernière avec une quatrième place au championnat et huit podiums, cette saison se révèle plus difficile, avec une neuvième place sans podium. Cependant, de jours meilleurs se profilent à l’horizon pour lui et son équipe.