Le week-end d’Enea Bastianini au Grand Prix de France a été digne d’un grand huit. Entre chutes répétées, pénalités à la chaîne dans les stands et une nouvelle sanction en forme de long tour à effectuer lors de la prochaine épreuve à Silverstone, l’Italien n’a pas été épargné. Tout a commencé lors de la course Sprint et n’a cessé d’empirer au fil de l’épreuve principale, poussant les commissaires du MotoGP à agir avec fermeté.
Week-end infernal pour Enea Bastianini au Grand Prix de France.
C’est un véritable cauchemar qu’a vécu Enea Bastianini. Un week-end à oublier en terre française, qui se solde par une sanction onéreuse : un long tour pour la course à venir à Silverstone.
Samedi, lors de la Sprint, Bastianini se voit expédier deux places derrière pour avoir titillé, un peu trop agressivement, Jack Miller. Comme si ça ne suffisait pas, durant une course chaotique relancée, il est parmi les 13 pilotes à être pénalisé doublement pour un départ tardif lors du tour de chauffe.
Et ça se corse encore ! Avant même de purger la punition initiale, voilà qu’il perd le contrôle à la première chicane et percute son compatriote Francesco Bagnaia. Les deux guerriers, pas abattus pour un sou, remettent les gaz. Bastianini, lui, écope de ses deux pénalités long tour.
Mais le sort s’acharne : rebelote au virage 14, chute. Il repart, passe en mode sec, mais boom, une nouvelle infraction dans la voie des stands, et bim, une autre double pénalité long tour. Au final, c’est une humiliante 13ème place.
Quant à la mésaventure avec Bagnaia, elle n’est pas passée sous le radar. Le verdict est tombé : les commissaires pincent Bastianini pour conduite dangereuse. Un tour de pénalité supplémentaire pour la prochaine épreuve. Ils avancent que l’incident s’est produit au départ, mettant les autres pilotes sur le fil du rasoir. La sanction aurait dû être deux tours longs, mais clémence oblige, elle est réduite à un seul.