Alex Marquez domine les essais à Jerez

Lors de la séance d’essais MotoGP, le soleil brillait de mille feux, offrant un cadre idéal pour des performances à couper le souffle, marquées par des vitesses fulgurantes, des chutes impressionnantes et un véritable chassé-croisé en tête de course. Alex Marquez a fait un retour remarqué, s’adjugeant le meilleur temps, avec Bagnaia, Morbidelli et Marc Marquez à ses trousses dans une session palpitante et remplie de surprises.
Les essais reprennent sur fond de ciel bleu et grand soleil. Quand le feu passe au vert, les pilotes ne se font pas prier : en piste et que ça dépote !

Pilotes en piste, ça chauffe !

Marc Márquez et Alex Rins ne perdent pas de temps et claquent d’emblée de bons chronos. Rins fait péter un 1’37″158. Pas pour longtemps, car Raúl Fernández le dépasse à coups de 1’37″778. À peine sept minutes et voilà qu’on a droit à un duo Márquez roulant de concert. Álex Márquez, en flèche (temporairement), prend la tête. Patatras, une chute plus tard, et voilà l’ainé blessé, drapeau rouge ! Juste avant que tout s’arrête, Marc reprend les commandes.

La pause forcée pour réparer les dégâts de la bécane d’Álex est expéditive. Hop, passage volle au vrombrissement des moteurs. Marc tient toujours la tête face à ses compères Morbidelli et Quartararo. Les temps ? Ils oscillent tous autour de la barre des 1’37 ». Bagnaia, lui, lambine en dixième place.

Avec 45 minutes au compteur, ça s’agite dans les stands : 1’36 » pointent le bout de leur nez. À peine 40 minutes restent que tout le monde s’agite dans les garages. Quartararo, sorti de nulle part, rafle la tête à Marc. Bagnaia n’est pas en reste, il se hisse second. Acosta, lui, quatrième dans la course folle.

Un top 10 stable, mais pas pour longtemps : à 28 minutes du terme, Acosta flirte avec la tête pour, hop, la laisser à Marc, puis Quartararo, déterminé, remet les pendules à l’heure. Zarco et Binder grimpent aux 5e et 6e positions, avant que ce dernier ne parte à la faute dans le virage 9. Drapeau jaune !

Avec 22 minutes restantes, on voit les pilotes défiler dans les garages. D’autres en profitent pour affiner leurs temps : Viñales décolle à la 2e place, Ogura se faufile en 7e. Le moment est venu pour les pilotes de chausser du nouveau : à 16 minutes, la hiérarchie s’annonce ainsi : Quartararo, Viñales, Marc Márquez, Acosta. Mais paf ! Quartararo goûte aux graviers du secteur 4, nouveau drapeau jaune.

C’est alors qu’Aldeguer surprend tout le monde et s’installe en deuxième place. Morbidelli réduit Quartararo au silence, tout comme Bagnaia et Bezzecchi. Mais bingo, Marc Marquez reprend le flambeau. Álex décide de ne pas laisser la chute le faire taire, il bondit au troisième rang ! Dix minutes au compteur tout rond, Quartararo boucle l’affaire au garage.

Les dernières minutes, ça les donne tout, notamment Morbidelli qui se cale deuxième, pas question de lâcher Marc. Di Giannantonio, tel un diable, s’empare du cinquième rang. La finale approche, derniers instants sous tension avec Bagnaia qui du haut de ses exploits reprend la tête. Puis boum, Raúl Fernández pique du nez, encore un jaune pour égayer le tout.

Et Álex ? Il ne lâche rien et finit en beauté au sommet du classement ! Le reste se bouscule à nouveau, notamment après la pirouette de Joan Mir au virage 6. Dernière minute, les pilotes lâchent les watts, Quartararo emprunte le chemin des graviers, serré mais pas enterré.

Classement final : Álex Márquez en pole, suivi de Bagnaia, Morbidelli et Marc Márquez. Un vendredi chaud bouillant et électrisant malgré deux bonnes pelles pour Álex.

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