L’esprit compétitif de Liliane Gagnon s’est illustré lors des Championnats du monde de ski de fond à Trondheim, en Norvège. Jeudi dernier, elle a démontré une performance saisissante lors de sa première participation, bien que son parcours se soit arrêté en quart de finale du sprint style libre. Maintenue en 27e position, cette jeune skieuse de 22 ans partage ses impressions sur cette compétition mémorable.
Une compétition disputée au finish
Liliane Gagnon, la meilleure représentante canadienne du jour, a exprimé un mélange de déception et de fierté en entrevue avec Sportcom. Selon elle, son classement final ne reflétait pas ses excellentes sensations durant la course. « La décision s’est faite à un rien près entre les six participantes », a-t-elle expliqué. Il ne lui manquait que 0,2 secondes pour accéder aux demi-finales, une différence infime qui souligne la compétitivité de l’événement. Malgré tout, Gagnon garde confiance en son potentiel et envisage d’atteindre les demi-finales, voire même les finales, dans un futur proche.
Stratégie et choix tactiques
Pour cette course, Gagnon avait opté pour une série où toutes les concurrentes affichaient des temps d’épreuve similaires aux siens. « J’ai tenté ma chance, mais il s’agit parfois de saisir une opportunité lorsqu’elle se présente », a-t-elle déclaré, tout en reconnaissant que cette chance ne s’était pas présentée cette fois-ci. Jeudi matin, Gagnon avait pourtant commencé sa journée sur une note positive en se qualifiant 18e. Cependant, la manche des quarts de finale fut plus complexe, la plaçant en dernière position dans son groupe de six.
Un parcours semé d’embûches
Alors qu’elle tentait de remonter parmi ses compétitrices lors de la seconde montée du parcours, Gagnon s’est retrouvée à l’extérieur, devant faire un détour important pour prendre un virage serré. « Je suis entrée dans ce segment avec beaucoup d’élan, persuadée de pouvoir dépasser celles qui me devançaient », a-t-elle raconté. Pourtant, l’occasion ne s’est jamais matérialisée, et elle s’est vu contrainte de faire un parcours plus long que ses rivales. Malgré sa détermination, Gagnon a perdu du terrain dans les derniers mètres, se faisant dépasser par deux autres skieuses dans le sprint final.
Un passé prometteur et un futur ambitieux
Lors de ses premiers Championnats du monde seniors en 2023, Gagnon avait terminé 47e en sprint classique. Récemment remise d’un rhume, elle est prête à aborder les prochaines épreuves au programme, notamment le skiathlon de 20 km, le relais féminin et le 50 km libre. Gagnon a également brillé lors des Championnats du monde des moins de 23 ans, où elle a décroché deux médailles de bronze.
Les résultats du top mondial
Dans la course féminine, Jonna Sundling, de Suède, s’est à nouveau affirmée en décrochant son troisième titre mondial d’affilée, imposant son rythme dès le début de la finale. Seule la Norvégienne Kristine Stavaas Skistad a pu suivre un temps sa progression, tandis que la Suissesse Nadine Faehndrich était en retard. Sundling a consolidé son avance lors de la montée finale, remportant la médaille d’or avec une large avance sur Skistad et laissant Faehndrich compléter le podium.
Dans l’épreuve masculine, aucun Québécois n’était présent. Le Norvégien Johannes Hoesflot Klaebo a, sans surprise, remporté la victoire et confirmé sa suprématie en devenant champion du monde pour la quatrième fois consécutive.
