Dans une interview accordée à l’AFP, Quentin Fillon Maillet, âgé de 32 ans, parle de ses projets futurs, en soulignant sa détermination à participer aux Jeux Olympiques de 2026 qui se tiendront à Milan-Cortina. Concernant l’édition de 2030 située dans les Alpes françaises, il admet que ses plans restent incertains pour l’instant.
Quentin Fillon Maillet a connu une année 2022 exceptionnelle, marquée par l’acquisition de cinq médailles olympiques ainsi qu’un gros globe de cristal. Cette apogée de sa carrière est-elle derrière lui ou retrouvera-t-il sa place au sommet du biathlon mondial ? L’avenir apportera une réponse, mais il est indéniable que les deux dernières années ont été difficiles pour lui. Occupant la 8ème puis la 16ème place au classement mondial, ses performances ont été marquées par l’obtention de six médailles lors des championnats du monde, dont une seule individuellement, ce qui ne suffit pas à faire oublier ces saisons compliquées.
À 32 ans, le biathlète français se prépare pour une nouvelle saison de Coupe du Monde dans quelques semaines. Sa motivation est intacte et il espère retrouver le chemin de la victoire, adoptant un nouvel état d’esprit : « J’ai l’impression que ces deux dernières années ont effacé mes succès passés, me laissant avec un palmarès à reconstruire. Cela constitue pour moi une source de motivation précieuse : je ne me repose pas sur mes lauriers de champion olympique ou de détenteur du gros globe de cristal, mais je me concentre sur ce qu’il me reste à accomplir. C’est ainsi que je souhaite aborder cette nouvelle saison », a-t-il expliqué lors d’un entretien accordé à l’AFP.
Fillon Maillet : « C’est une question que je vais me poser après 2026 »
Dans un coin de son esprit, Quentin Fillon Maillet garde déjà à l’esprit les Jeux Olympiques de 2026 prévus à Milan-Cortina. Cependant, les Olympiades de 2030 dans les Alpes françaises lui paraissent encore lointaines, d’autant qu’il approchera de ses 38 ans. Néanmoins, il ne se ferme pas à cette éventualité.
« Mon objectif actuel est véritablement axé sur 2026. Quant à 2030, pourquoi pas ? Cela dépendra de mes performances au cours des deux prochaines saisons, de mes motivations et de mes projets familiaux. Si après 2026 je suis évincé au profit de plus jeunes compétiteurs, tant mieux pour eux, ce sera mon lot. De nombreux paramètres joueront un rôle. Mais dans l’idéal, si je parviens à concilier mes ambitions sportives et familiales, et que je dispose encore d’un niveau suffisant pour la Coupe du Monde et pour réussir de grandes courses, je suis pleinement ouvert à l’idée. C’est une réflexion que je mènerai après 2026. Peut-être déciderai-je de prolonger ma carrière sans pour autant viser 2030… La décision reste à prendre. » Celui que l’on surnomme « QFM » avancera en prenant les saisons une par une. Prochain grand rendez-vous : à Kontiolahti en Finlande à partir du 30 novembre.