Bien que Teddy Riner ait un palmarès impressionnant, il doit reconnaître la supériorité de ce lutteur cubain de 42 ans. En effet, ce dernier a remporté mardi soir son cinquième titre olympique d’affilée, un exploit remarquable.
Même Teddy Riner doit reconnaître sa suprématie. Le véritable maître des sports de combat aux Jeux Olympiques est cubain, répondant au nom de Mijain Lopez. Ce géant de 1,96 mètre a décroché mardi soir son cinquième titre olympique de suite en triomphant encore une fois dans la catégorie des -130 kg en lutte gréco-romaine.
En comparaison, Riner possède cinq médailles d’or, incluant celles obtenues en compétition par équipes, et il a constamment remporté une médaille en individuel depuis 2008. Cependant, Mijain Lopez va encore plus loin en dominant sans relâche sa discipline depuis les Jeux de Pékin.
C’est une prouesse exceptionnelle. Jamais auparavant un athlète n’avait enchaîné cinq victoires olympiques successives dans la même épreuve. Les Américains Carl Lewis (longueur), Michael Phelps (200 mètres 4 nages) et Alfred Oerter (disque), le Danois Paul Elvstrom (voile) et la Japonaise Kaori Icho (lutte) s’étaient limités à quatre médailles d’or consécutives, tandis que la nageuse Katie Ledecky (800 mètres nage libre) vient récemment d’atteindre quatre victoires successives à Paris, envisageant potentiellement un cinquième sacre à Los Angeles en 2028.
Mijain Lopez prend sa retraite
Mijain Lopez, quant à lui, a décidé de ranger définitivement ses chaussures. À 42 ans, il a choisi de mettre un terme à sa carrière olympique, marquant cet arrêt symbolique en déposant ses chaussures sur le tapis de lutte.
« Pour moi, cela a une immense signification, confie-t-il, dans des propos relayés par L’Équipe. Comme je l’ai toujours affirmé, réussir à remporter une seule médaille d’or aux Jeux Olympiques est déjà un exploit, mais en gagner trois, quatre, cinq, c’est extraordinaire. Cela montre que chaque victoire est le résultat d’efforts intenses, de sacrifices et d’entraînements assidus. J’ai longtemps ressenti que je donnais le meilleur de moi-même. Avec chaque entraînement, avec chaque combat face à des adversaires toujours plus jeunes, j’ai compris qu’il était temps de m’arrêter. Je pense que le moment opportun était après une finale. »