Dans l’arène du destin, Jean Pascal joue son va-tout. Avec une bouteille de tequila sous le coude, la question est devenue simple : un KO contre Terry Osias, et le WBC ouvre les portes d’un combat pour le titre aux poids lourds-légers. Mauricio Sulaimán, président du Conseil mondial de la boxe, promet de faire le nécessaire. Entre exigences tacites et éthique souple, tel est le jeu.
La victoire enivrante
De quoi parle-t-on ? Le 21 septembre dernier, Pascal a envoyé Osias au tapis au dernier round, lors d’un combat à couper le souffle au Colisée de Laval. Parole tenue, Sulaimán met sur la table un combat pour le titre intérimaire. Un nom ? Ryan Rozicki, avant que la blessure ne vienne jouer les trouble-fêtes et retarde les festivités.
La revanche de l’ancien champion
Blessé, Pascal prend son temps. Entre douleurs et rétablissement, le temps file. Mais Sulaimán ne flanche pas. À 42 ans, Pascal se place face à Michał Cieślak le 28 juin à la Place Bell. Un triomphe ouvrirait une nouvelle page dans la boxe québécoise : deux catégories, deux titres mondiaux.
Un plan, un homme, une vision
Pascal annonce la couleur : « Une défaite ? Pas question. » L’ancien champion, focalisé sur chaque combat, garde une philosophie ferme. Et la boxe, implacable, reste son fil rouge : « Ça m’élève, ça m’ancre. »
Mais que réserve l’avenir ? Pascal, avec son flair entrepreneurial, suit son plan. Il a promis à Yan Pellerin l’accès aux grands réseaux. Pacte scellé et défi relevé.
Les fondamentaux d’un succès
Pour affronter Cieślak, Pascal ne change pas une équipe qui gagne. Direction le Massachusetts, dans le gymnase d’Hector Bermudez. Avec une pédagogie soignée, Bermudez enseigne le pourquoi du comment. « Avec lui, chaque coup a son heure », confie Pascal.
Et maintenant ? Cieślak n’a trébuché que deux fois, et pas face à n’importe qui. Le défi est de taille. Reste à voir si Pascal réussira à graver son nom encore une fois dans le marbre des légendes.
