Canelo Alvarez frappe fort à Riyad !
Champion sans rival
Canelo Alvarez ne s’est pas laissé faire. Samedi, sous le soleil brûlant de Riyad, il a pris le dessus sur William Scull par décision unanime, obtenant ainsi le titre incontesté des super-moyens. Le combat n’a pas vraiment enflammé les spectateurs, un duel sans grand frisson, mais Canelo, toujours détenteur des ceintures WBC, WBA et WBO, a récupéré celle de l’IBF. Et c’est tout ce qui compte !
Le champion (63-2-2, 39 K.-O.) revient donc au sommet, unifiant à nouveau toutes les ceintures de sa catégorie. Les juges ont été clairs, Alvarez s’est imposé haut la main, face à un adversaire qui a préféré la fuite au combat.
Scull : le jeu de jambes, mais pas de punch
Première défaite pour William Scull, et ça pique. Malgré un jeu de jambes efficace — il était partout, sauf là où il fallait pour contrer — il n’a jamais vraiment menacé son rival. « Je n’aime pas affronter ces gars-là. Ils sont là pour survivre, rien d’autre », a grondé un Canelo frustré après le match.
En prenant le centre du ring, Alvarez a surtout visé le corps. Peu de coups d’éclat, mais une maîtrise inquiète. La suite ? Un choc attendu avec Terence Crawford, le champion des mi-moyens, à Las Vegas le 12 septembre. Un rendez-vous immanquable. « Crawford est un grand, ça va être une belle bataille », a souri le Mexicain, déjà prêt à en découdre.
Badou Jack reste le patron
Badou Jack, le boss des poids lourds-légers, ne fléchit pas ! Face à Noel Mikaeljan, il a su défendre sa ceinture avec panache, malgré une victoire à la limite par décision partagée. Deux juges l’ont déclaré vainqueur à 115-113, le troisième a misé sur un match nul à 114-114.
À 41 ans, le Suédois (29-3-3, 17 K.-O.) continue de marquer les esprits, malgré son temps de pause depuis sa victoire contre Ilunga Makabu en février 2023. Quant à Mikaeljan, il repart déçu, ne pouvant capitaliser après sa victoire contre Makabu, qui lui avait permis de glaner le titre laissé vacante.
Munguia remet les pendules à l’heure
Jaime Munguia avait une revanche à prendre, et il n’a pas fait dans la dentelle. Le Mexicain a dominé le Français Bruno Surace par décision unanime. Les juges ont tranché : 117 à 111. Surace, après son exploit l’an dernier contre Munguia sur ses terres, est apparu moins flamboyant.
Sous les notes de "La corrida" de Francis Cabrel, et dans une salle à moitié vide, Surace (26 victoires, 2 nuls) a encaissé sa première défaite. Pour Munguia, c’est le retour en grâce, surtout après son revers face à Canelo. Le voilà déterminé, et bien décidé à ne pas lâcher l’affaire. "Ce qui importait, c’était de revenir avec la bonne mentalité," a affirmé Munguia, déterminé à poursuivre sa carrière sur les chapeaux de roues.