Léon Marchand, actuellement très en vue dans le monde du sport français, pourrait bientôt partager le devant de la scène avec un jeune nageur français. Ce dernier se prépare avec détermination pour les Jeux paralympiques de Paris 2024 et pourrait bien lui voler la vedette.
Léon Marchand peut-il se faire voler la vedette lors des Jeux paralympiques, qui débuteront ce mercredi 28 août ? Devenu l’étoile montante des piscines grâce à ses cinq médailles remportées à Paris – dont quatre en or et une en bronze –, le nageur toulousain pourrait bien se voir comparé à un compatriote au sein des athlètes handisport, qui mérite également beaucoup d’attention.
Ce sportif, c’est Ugo Didier, un para-nageur de 22 ans, comme Léon Marchand. Originaire du Chesnay (Yvelines), Ugo s’apprête à prendre part à ses deuxièmes Jeux paralympiques, après ceux de Tokyo en 2021. Au Japon, il avait récolté une médaille d’argent et une de bronze. Depuis ses débuts en natation, il a accumulé pas moins de 25 médailles, un véritable exploit !
A 22 ans, il compte déjà 25 médailles à son actif
A Paris, Ugo Didier participera dans la catégorie S9 et devrait prendre le départ dans six courses : le 50 m nage libre, le 100 m nage libre, le 100 m dos, le 200 m quatre nages, le 400 m nage libre ainsi que le relais 4×100 m nage libre. Il aura ainsi l’occasion de surpasser les cinq médailles que Léon Marchand a remportées quelques semaines auparavant.
Ugo Didier est né avec une malformation au niveau de ses membres inférieurs. « J’ai des genoux recurvatum, les pieds bots, une atrophie de tous les muscles et pas de ligaments croisés », avait-il révélé dans le podcast Extraterrien. Un handicap qui l’empêche de rester debout trop longtemps et qui l’a poussé vers la natation, où il peut se mesurer à ses camarades valides.
En 2015, Ugo Didier rejoint un club de para-natation. Deux ans plus tard, il participe déjà aux Championnats du monde à Mexico, à seulement 16 ans. Il y décroche une médaille d’or sur l’épreuve du 100m dos. Son parcours est alors lancé… Depuis, il a obtenu son baccalauréat et a poursuivi des études d’ingénieur en Génie Civil à l’INSA de Toulouse, tout en continuant de collectionner les victoires dans les bassins.