Avec quatre médailles d’or à son actif en natation lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, Léon Marchand a particulièrement ébloui le public durant une finale mémorable du 200 mètres papillon. Philippe Lafon, journaliste, a commenté en détail cet exploit.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 resteront mémorables grâce à Léon Marchand. Véritable révélation pour le grand public, ce nageur toulousain a minutieusement préparé cet événement et n’a pas manqué son rendez-vous. Après avoir décroché sa première médaille d’or au 400 mètres 4 nages, il a poursuivi avec une victoire sur le 200 mètres papillon, avant de remporter deux autres médailles d’or au 200 mètres 4 nages et au 200 mètres brasse. Cependant, c’est surtout sa performance en papillon qui a marqué les esprits.
Lors de cette finale, Léon Marchand affrontait notamment le redoutable nageur hongrois, Kristof Milak. La remontée spectaculaire de Léon pour s’emparer de l’or a été un moment inoubliable, notamment pour Philippe Lafon. Grand reporter pour France Télévisions, le journaliste a suivi de près les exploits de la jeune pépite française et a partagé quelques confidences samedi soir dans l’émission « Quels Jeux ! ». « C’est l’un des gestes les plus remarquables en natation. Léon Marchand faisait face à un véritable défi. Milak est le meilleur, le détenteur du record mondial, le champion du monde et olympique. Et ce jour-là, il cherchait à réaliser un doublé. »
« Ce garçon est phénoménal »
Philippe Lafon continue de détailler cet exploit : « À ce moment, Léon semble presque en déni. […] En recomposant toute l’histoire de Léon durant ces Jeux, ce moment apparaît comme charnière. Ceux qui le suivent de près le croient capable, même si les chances semblent minces. Ce que Léon ne réalise pas tout de suite, c’est que sa tête est au niveau des pieds de Milak avant le dernier virage. »
Pour le journaliste, ce sont tous les détails tout au long de la course, mais aussi de la journée de Léon Marchand, qui ont été marquants. « Pour vivre cet instant, exécuter une coulée de quatorze mètres dans une telle compétition, voir un Milak désorienté par sa présence à ses côtés, voir le regard de Milak le dépasser et sentir que lui, Léon, nage parfaitement, tel un dauphin, jusqu’à la fin. Et cinq secondes après avoir touché, il est déjà concentré sur l’autre épreuve, sans même savourer sa victoire. Ce garçon est vraiment phénoménal. »