Florent Manaudou : Problèmes avec les Contrôles Anti-Dopage

Voici une version réécrite du paragraphe :

Florent Manaudou, qui a remporté deux médailles aux Jeux Olympiques de Paris, a discuté des conséquences que le contrôle anti-dopage peut avoir sur les athlètes de très haut niveau.

Florent Manaudou a relevé son défi avec brio. À 33 ans, le nageur français a ajouté à son palmarès une quatrième médaille olympique en remportant le bronze lors du 50 mètres nage libre aux Jeux de Paris. En plus de cette médaille, le natif de Villeurbanne a également décroché le bronze avec le relais 4×100 mètres quatre nages. Cette performance a poussé beaucoup de gens à croire qu’il prendrait sa retraite à l’issue de cet exploit. Cependant, Florent Manaudou a déjà annoncé qu’il compte continuer jusqu’aux Championnats d’Europe de 2026 à Paris, et garde même en perspective les Jeux de Los Angeles en 2028.

La décision de poursuivre de Florent Manaudou est d’autant plus étonnante qu’il a souvent affirmé ne pas aimer nager et ne prendre aucun plaisir dans les bassins, comme il l’a rappelé dans l’émission Legend sur YouTube. Le sextuple médaillé olympique a également abordé une autre contrainte qu’il trouve particulièrement difficile : les nombreux contrôles antidopage. « Les gens ne réalisent peut-être pas, mais lorsqu’on est athlète de haut niveau, on doit chaque jour fournir l’adresse où l’on dort », a-t-il expliqué, ajoutant : « Ils peuvent venir frapper à ma porte tous les jours de l’année. »

Et même si uriner devant un étranger, « fait partie du boulot », Florent Manaudou trouve l’obligation de localisation encore plus pesante. « Ce qui est gênant, c’est de devoir dire tous les jours où je suis. Tous les jours, quelqu’un sait où je dors, » a-t-il déploré. « J’ai envie d’un peu de liberté. Je le fais parce qu’il le faut et c’est important. Mais quand quelqu’un sonne à six heures du matin… »

« C’est horrible », le cri du cœur de Florent Manaudou

Estimant avoir subi près de 300 contrôles au cours de sa carrière, Florent Manaudou a néanmoins vécu un no show (trois no show en une année entraînent une suspension de deux ans). Cela est dû à un interphone défectueux et un téléphone en mode avion. « Ils sonnent et, au bout de 55 minutes, ils t’appellent. Si tu n’as pas répondu, » a-t-il raconté. « J’ai donc raté le contrôle et après, il faut expliquer. Il faut faire venir un huissier pour constater que ton interphone ne fonctionne pas, tu dois fournir des relevés téléphoniques, et engager un avocat. »

« Le moment du contrôle n’est pas le plus contraignant. Pour moi, ce qui est le plus dur, c’est de dire tout le temps où je suis, ça me lasse, » a-t-il insisté, tout en reconnaissant que uriner devant un étranger est désagréable : « C’est horrible parce que tu dois le faire. Et quand tu dois pisser, ça peut bloquer. Il surveille que ça sorte bien d’où il faut… »