Yoann Huget évoque sa rupture avec le Stade Toulousain

Dévoilement des secrets de carrière de Yoann Huget

Dans un article récent, Le Figaro propose un aperçu exclusif des confessions de Yoann Huget dans son autobiographie.

Un retour sur le parcours exceptionnel d’un ailier emblématique

L’ancien ailier du Stade Toulousain ainsi que de la sélection nationale française se replonge dans les différentes étapes marquantes de sa carrière. Il raconte à travers des anecdotes, aussi bien en lien avec le jeu qu’avec sa vie personnelle, les moments forts de son parcours sportif.

En librairie depuis mercredi, son ouvrage intitulé « Je ne vous avais pas dit au revoir » permet de découvrir l’envers du décor de sa vie d’athlète.

La dernière saison vécue intensément

Yoann Huget décrit la fin de sa carrière avec une intensité palpable. Dans un passage de son livre, il écrit : La petite mort du sportif de haut niveau, je n’ai pas immédiatement ressenti cet effet. Cette saison, le Stade Toulousain remporte à la fois la Coupe d’Europe et le Top 14. C’est un moment inoubliable pour l’équipe, et j’y contribue à ma façon. Puis, le 30 juin arrive. Et là, tout s’arrête vraiment…

Une séparation brutale : La fin d’une ère

Huget ne dissimule pas la difficulté de quitter le monde du rugby. Il compare cette coupure nette à une rupture amoureuse. Dans un autre passage poignant, il partage son ressenti :

Je suis délié de toutes les listes. Je n’apparais plus comme rugbyman. C’est vraiment une petite mort. Recevoir le courrier du comptable du Stade annonçant le solde de tout compte, c’est un choc. Cette formalité m’était inconnue, c’est surprenant. Tu es également retiré de tous les groupes WhatsApp : celui du club, celui des joueurs, celui des cadres. Ton adresse email au nom du Stade Toulousain est supprimée. Tu disparais… Les premiers instants sont douloureux. Je me souviens précisément de ce moment de vérification de mon téléphone portable, pour s’assurer que je n’entretenais plus de contacts avec le groupe. J’avais tissé des liens très étroits avec tout le personnel du Stade, qu’il s’agisse de mes coéquipiers, du staff médical ou du personnel administratif. Et, tout à coup, je perds toutes ces relations, cette vie entière s’éteint le 30 juin. C’est d’une violence inouïe. Tu étais encore en train de communiquers avec les gars sur le groupe et, soudainement, c’est fini ! Comme un chagrin d’amour

Ces extraits révèlent à quel point la transition après une carrière sportive peut être déstabilisante, similaire à un grand bouleversement personnel.