Dans une interview accordée à RMC Sport, Yann Roubert, candidat à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby, s’exprime sur les différences qui le séparent de son rival, René Bouscatel. Il détaille également certaines de ses propositions pour l’avenir du rugby français.
Les Particularités de Yann Roubert en tant que Candidat
Lors de cet entretien, Yann Roubert met en avant les divergences en termes de parcours, de qualités individuelles, de générations, d’origines et de méthodes entre lui et René Bouscatel. Il rappelle que c’est aux présidents de faire leur choix lors du vote prévu jeudi.
Roubert insiste sur le fait que les indemnisations des joueurs internationaux ne seront pas diminuées. Cependant, il envisage de réviser les crédits internationaux pour renforcer la durabilité des clubs, soulignant que des fonds disparaissent dans le milieu du rugby, nécessitant un soutien aux clubs. Sa vision intègre également la nécessité d’équité et de compétitivité dans le rugby français.
La Vision de Yann Roubert sur le Salary Cap
En ce qui concerne le Salary Cap, Roubert est partisan d’une réduction graduelle et raisonnable, tout en garantissant que le rugby français demeure un leader mondial. Il estime qu’il existe une marge de manœuvre pour approcher cet objectif de manière équilibrée tout en préservant la compétitivité des joueurs sur le plan financier. Les clubs, selon lui, doivent équilibrer leurs finances, et il salue l’effort de ceux qui comblent les déficits.
Il exprime le souhait que la France conserve les joueurs les mieux rémunérés au monde et maintienne son championnat parmi les plus compétitifs.
Une Approche Ferme Contre la Tricherie
Roubert insiste également sur la nécessité d’une tolérance zéro envers la tricherie. Il constate que certains cherchent toujours à contourner les règles mais prône la sévérité couplée à un accompagnement pour lutter contre ces pratiques. Même si tout le monde ne triche pas, il est crucial de poursuivre ceux qui le font. Il mentionne que certaines affaires sont en cours, mettant en garde les tricheurs.
En conclusion, Yann Roubert souligne que le rugby ne dispose pas de ressources illimitées et doit vivre selon ses moyens. Il affirme que les joueurs méritent leurs salaires sans exception, même si ces derniers choisissent de venir à cause de la vie enviable qui leur est offerte. Bien qu’avec une moyenne annuelle de 250 000 euros, ce salaire puisse sembler inférieur à ceux d’autres sports, il demeure tout à fait respectable.
