L’élection pour la présidence de la Ligue Nationale de Rugby est imminente, prévue dans quelques jours seulement. Elle promet de redistribuer les cartes quant à la direction future de l’organisation. Les enjeux sont considérables et les différents acteurs en présence préparent leur stratégie avec soin.
Les candidats en lice
La date du 13 mars approche à grands pas pour l’élection qui déterminera le prochain président de la Ligue Nationale de Rugby. René Bouscatel, le président actuel, se représente avec la volonté de décrocher un second mandat. Son concurrent direct n’est autre que Yann Roubert, qui occupe la présidence du LOU Rugby et nourrit des ambitions pour prendre la tête de la Ligue.
Le retournement de la situation
Jusqu’à récemment, il semblait y avoir un consensus pour réélire René Bouscatel, qui faisait figure de favori. Cependant, selon des informations relayées par Midi Olympique, les opinions changent rapidement. Lors d’une réunion importante qui s’est tenue jeudi dernier, les deux prétendants ont eu l’opportunité de présenter leurs projets aux dirigeants des clubs du Top 14 et de la Pro D2.
Les alliances au sein des clubs
Parmi les principaux clubs du Top 14, une majorité significative semble désormais encline à soutenir Yann Roubert. En effet, il est rapporté que neuf des quatorze présidents de cette division lui sont désormais favorables. Ce changement de cap s’explique notamment par un désir de contrer l’influence dominante du Stade Toulousain, club historiquement lié à René Bouscatel.
Du côté de la Pro D2, où Bouscatel avait initialement des appuis solides, la situation se complique. Certains présidents, notamment ceux d’Oyonnax, Béziers, Soyaux-Angoulême, Montauban, et Dax, semblent maintenant pencher pour Roubert, au même titre que les dirigeants d’Aurillac, Nevers et Mont-de-Marsan.
Vers un vote décisif
Un informateur proche de ces discussions s’est exprimé via Midi Olympique, indiquant qu’un vote tenu jeudi dernier aurait probablement donné une majorité éloquente à Roubert, portant les scores potentiels à 20-10 ou même 22-8 en sa faveur. Face à ces nouveaux développements, le camp de René Bouscatel devra redoubler d’efforts pour renverser la vapeur.
Réussiront-ils à faire changer d’avis certains indécis et à récupérer le soutien nécessaire pour maintenir le contrôle ? Nous le saurons très bientôt.