En pleine tourmente de performances, le RC Lens envisagerait de changer de coach, et Igor Tudor est cité comme successeur potentiel de Will Still. Néanmoins, un obstacle majeur pourrait freiner les aspirations du club : le coût impliqué par ce changement.
Will Still en danger au RC Lens après une série de défaites
Le RC Lens passe par une phase particulièrement difficile. Avec une série de quatre défaites consécutives en Ligue 1, le club artésien voit ses aspirations européennes s’éloigner de plus en plus et se retrouve dans une situation préoccupante. Le transfert de plusieurs joueurs clés cet hiver, tels que Kévin Danso, Brice Samba, Abdukodir Khusanov et Przemysław Frankowski, a nettement diminué la compétitivité de l’équipe.
Arrivé durant l’été pour succéder à Franck Haise, Will Still semble en difficulté pour réanimer son effectif. En réponse à cette situation, la presse italienne suggère un possible renvoi de l’entraîneur belge. Igor Tudor, ancien entraîneur de l’OM et tout récemment démissionnaire de la Lazio, est considéré comme un candidat sérieux pour prendre la relève. Toutefois, un obstacle financier important pourrait empêcher cette arrivée.
Un salaire prohibitif pour les finances du RCL
Si, sur le plan sportif, l’intégration d’Igor Tudor pourrait être judicieuse, sur le plan économique, elle semble irréalisable. Joseph Oughourlian, le propriétaire du club, a depuis plusieurs mois lancé une politique d’austérité pour équilibrer les finances du RC Lens. Cette démarche visant à réduire la masse salariale a déjà conduit à des ventes importantes, rendant improbable l’embauche d’un entraîneur dont la rémunération serait élevée.
Lors de sa mission à l’Olympique de Marseille, Igor Tudor percevait environ 330 000 euros mensuels, ce qui faisait de lui l’un des entraîneurs les mieux rémunérés de la Ligue 1. En comparaison, Will Still touchait 70 000 euros par mois lorsqu’il était au Stade de Reims, et son salaire à Lens demeure bien inférieur à celui de l’entraîneur croate.
Lens obligé de trouver une autre solution ?
Dans ces conditions, envisager un changement d’entraîneur semble compliqué, sauf si Tudor consent à une importante réduction de son salaire, ce qui paraît improbable. Le Racing Club de Lens pourrait donc être contraint de chercher une solution plus économique au cas où Will Still partirait.
Même si la pression s’intensifie autour de l’entraîneur belge, les contraintes budgétaires du club pourraient bien prolonger son temps à la tête de l’équipe. Il reste à savoir si les dirigeants lensois maintiendront leur confiance en lui ou s’ils tenteront un coup de poker pour revitaliser la saison.