Yann Roubert : « Contre la rémunération du président, je chercherai un autre job »

Le 13 mars prochain s’annonce comme une date phare pour le monde du rugby français. Cette journée sera marquée par l’élection de la nouvelle présidence de la Ligue Nationale de Rugby (LNR).

Les candidats à la présidence de la LNR

Présentement, René Bouscatel, le président actuel, a choisi de se représenter afin de décrocher un nouveau mandat. Face à lui, un autre candidat de taille se présente : Yann Roubert, qui détient actuellement la présidence du LOU Rugby.

Défis pour Yann Roubert

Néanmoins, un obstacle se dresse sur le chemin de Yann Roubert : son incapacité à exercer ce rôle bénévolement. À seulement 47 ans, Roubert est encore loin de pouvoir partir à la retraite. Il explique d’ailleurs : « Je ne suis pas encore à la retraite et je n’ai pas les moyens de ne pas travailler, même le temps d’un mandat de quatre ans. »

Les changements nécessaires

Pour pallier cette difficulté, une révision des statuts de la LNR est envisageable. Elle viserait à rendre le poste de président rémunérateur, si toutefois Yann Roubert était élu. Une somme annuelle de 250 000 euros pourrait être mise de côté pour lui verser un salaire en cas de succès à l’élection.

Des réactions mitigées

Cependant, cette proposition soulève des interrogations parmi les dirigeants de clubs. Yann Roubert indique, via Midi Olympique, que si le poste reste non rémunéré, il devra concilier ce rôle avec un autre emploi. Il déclare que, selon lui, avoir un président salarié est une évolution naturelle et souhaite rassurer que cela ne perturbera pas les responsabilités opérationnelles d’Emmanuel Eschalier, Directeur Général de la LNR. Le rôle du président serait alors axé sur la stratégie, la représentation, et les relations institutionnelles.

Vers une décision collective

Yann Roubert assure qu’il respectera la décision des clubs. S’ils choisissent de ne pas rémunérer le président, il projette de chercher un autre emploi pour compléter ses revenus. Il mentionne qu’il disposera de quelques mois pour se préparer, soulignant : « je ne peux pas rester sans salaire… ».

La situation évoluant, il reste à voir quelle direction sera choisie pour la présidence de la LNR.