XV de France : Tournée en Nouvelle-Zélande, Laurent Marti brise le silence !

Le XV de France se prépare à défier les légendaires All Blacks. Un voyage en terre néo-zélandaise, voilà qui a de quoi faire rêver les Bleus. Toutefois, la composition de l’équipe reste un mystère. Franck Galthié va-t-il continuer à miser sur la jeunesse, ou le prestige des trois tests à venir chamboulera-t-il sa stratégie habituelle ?

Les ambitions des joueurs montent au créneau

Les tripes vibrent à l’idée d’affronter les triples champions du monde. Les cadres de l’équipe ne cachent plus leurs envies. Romain Ntamack, après le Tournoi des Six Nations, a été clair : "Finale ou pas du Top 14, si je dois y aller, banco ! Une tournée en Nouvelle-Zélande, c’est un rêve de gosse." Et il n’est pas le seul ! Cyril Baille y voit aussi une occasion inattendue : "Appelle-moi, je suis prêt, surtout pour toute la magie de ce pays." Grégory Alldritt, là aussi, se dit partant à condition de quelques ajustements côté règles.

Laurent Marti, président de l’UBB, comprend cet enthousiasme dévorant. Pour lui, "La Nouvelle-Zélande, c’est la tournée d’une vie." Certains joueurs, notamment les plus âgés, pourraient ne plus avoir d’autres chances. Mais attention à ne pas brûler les étapes, insiste-t-il.

Des contraintes administratives toujours d’actualité

Malgré les désirs ardents des joueurs, un obstacle reste à franchir. La convention FFR-LNR stipule que les finalistes du Top 14 ne peuvent guère partir en tournée. Jean-Marc Lhermet, de la FFR, parle de "signaux positifs, mais tout reste à discuter. Peut-être que Galthié lancera fin mai quelques invitations." Les joueurs motivés ne devraient toutefois pas risquer une surcharge physique.

Un amendement possible ? Peut-être. Mais il faudra s’y atteler rapidement. "Pour l’instant, on est au tout début des pourparlers," glisse Lhermet.

Décisions en suspens

Les employeurs, les clubs, ne manqueront pas de s’exprimer. À Toulouse comme Bordeaux-Bègles, pas de décision unanime. Les Bleus doivent être en France le 22 juillet, alors que le Top 14 reprend en septembre. Laurent Marti admet : "La FFR veut respecter les accords, et peut-être y aura-t-il des exceptions."

Montée en 2013, une situation similaire avait vu des joueurs rejoindre les Bleus en plein milieu de tournée. Julien Deloire, préparateur physique, insiste : ne pas négliger la charge physique et émotionnelle.

Maxime Mermoz, ex-joueur du XV de France, partage une anecdote : "2009 : champions avec Perpignan, 2013 : finalistes avec Toulon. Pas même 24 heures pour savourer avant de replonger dans le boulot. Frustrant, non ?" L’écart horaire, la saison inverse, voilà autant de défis à relever.

La question demeure : le rêve alléchant de parcourir les stades néo-zélandais tiendra-t-il face aux impératifs du calendrier ? La réponse s’annonce des plus palpitantes dans les semaines à venir.

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