Le torchon brûle entre le Stade-Toulousain et l’USAP. Didier Lacroix, président des rouges et noirs, a pris la plume pour défendre son club dans le tumulte de l’affaire Jaminet, un feuilleton qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Le dirigeant s’est lancé dans une explication en règle pour tenter de laver Toulouse de tout soupçon.
Ligue Nationale de Rugby dans le viseur
Didier Lacroix ne mâche pas ses mots. Selon lui, le Stade-Toulousain est dans son bon droit. D’ailleurs, il n’hésite pas à égratigner au passage la Ligue Nationale de Rugby et ses règlements auxquels il reproche un certain flou. Et ce n’est pas tout, Perpignan en prend aussi pour son grade !
Le clash avec Perpignan
Lacroix accuse l’USAP d’avoir tendu une potiche économique au talentueux Melvyn Jaminet. Selon le président toulousain, la clause de départ de 450 000 euros, insérée dans le contrat en échange d’un salaire revalorisé, ressemble fort à un piège. De quoi faire bondir son homologue perpignanais, François Rivière.
Rivière, sans détour, adresse une riposte bien sentie. Pour lui, parler de « piège économique » est un non-sens. Il argue que cette clause était là pour garantir que le club ne soit pas quitté à la sauvette sans compensation. Et il insiste : le vrai problème, c’est que Toulouse n’a pas remboursé Jaminet malgré le paiement de sa clause.
Le jeu des intérêts
Rivière ne mâche pas ses mots. Il remet en question une tendance où certains semblent vouloir écrire ou réécrire les règles selon leurs besoins du moment. « En 2022, on ne parlait que de Jaminet ! », s’exclame-t-il, soulignant que la clause alors signée n’avait choqué personne. Pas question, pour lui, d’un libéralisme excessif où les clubs les plus fortunés dicteraient leur loi.
Voilà les choses posées. Les relations Toulouse-Perpignan semblent glaciales, et le débat est loin d’être clos. Mais une chose est sûre, le rugby n’a pas fini de nous surprendre avec ses querelles hors terrain.