Le Stade Toulousain au cœur d’une controverse autour du transfert de Melvyn Jaminet
Le Stade Toulousain prend la parole concernant le transfert de 2022
En pleine tourmente à cause du transfert de Melvyn Jaminet, officiellement survenu en 2022, le Stade Toulousain a décidé de s’exprimer ce mercredi 5 février par le biais d’un communiqué. Le célèbre club de rugby du sud-ouest de la France a reconnu être en discussions avec la Ligue Nationale de Rugby (LNR), insistant cependant sur le fait qu’il ne se considère pas responsable dans cette affaire.
Dans sa déclaration, le Stade Toulousain a précisé que les modalités de ce transfert ont donné lieu à des échanges officiels entre le club et la LNR, auxquels le club se dit prêt à participer activement. Tout en respectant les réglementations en vigueur, le Stade Toulousain souligne qu’il n’estime pas que sa responsabilité soit impliquée dans ce dossier.
Les révélations sur le transfert de Melvyn Jaminet
La controverse a pris un nouveau tournant le 28 janvier, suite à un article publié par L’Équipe. Ce dernier a révélé que Melvyn Jaminet aurait personnellement réglé sa clause de départ, d’un montant de 450 000 euros, pour quitter l’équipe de Perpignan et rejoindre celle de Toulouse. Pour réunir cette somme, Jaminet aurait contracté deux emprunts.
Conséquences potentielles pour violation du plafond salarial
D’après les informations relayées par La Dépêche, le Stade Toulousain a récemment pris connaissance du rapport rédigé par le Salary Cap Manager. Ce document leur donne désormais dix jours pour potentiellement décider de faire appel à la chambre de médiation.
Si le club choisit cette option, il disposera d’une période de 45 jours pour discuter d’un possible accord concernant une amende si une infraction au salary cap est confirmée. En l’absence d’un accord, le Stade Toulousain devra alors comparaître devant la commission de discipline et des règlements de la LNR.
Un risque accru pour le Stade Toulousain
Déjà pénalisé financièrement lors du transfert de Cheslin Kolbe par une amende de 50 000 euros assortie d’un sursis pour un défaut de transparence, le Stade Toulousain se trouve désormais exposé à un risque de récidive. Une nouvelle condamnation pourrait résulter en une sanction financière qui serait alors doublée.
L’évolution de l’affaire reste à suivre de près…