Uini Atonio : « Le classement ? Je ne le regarde plus ! »

Uini Atonio affirme sa détermination: "On attaque chaque semaine comme si c’était la dernière"

Un Rochelais au sang chaud

Uini Atonio, le pilier droit des Bleus, ne passe pas par quatre chemins lorsqu’il parle de sa routine sportive. Dans un entretien avec Midi Olympique, le colosse a abordé la victoire arrachée de peu face à Bayonne le week-end dernier. Pour lui, plus question de scruter le classement : l’essentiel, c’est le terrain, avec un focus sur chaque rencontre comme si c’était la finale de leur vie.

La méthode des « petits pas »

Atonio est clair : il ne faut pas s’endormir sur le classement. Son credo ? Semaine après semaine, et rien d’autre. Après leur remontée de la 10e à la 8e place, le message est simple : prendre chaque match pour ce qu’il est et viser la victoire coûte que coûte. À cinq matches des qualifications, l’ambition du joueur est de rafler la mise sur toute la ligne. "Si on gagne tout, on décroche notre ticket", dit-il à ceux qui l’écoutent.

Attention, Bordeaux dans le viseur

Mais attention ! Bordeaux-Bègles se profile, et Atonio le sait : ils jouent gros. "Bordeaux, cette année, ça ne rigole pas", lance-t-il. "Leur saison ? Éblouissante ! Ils ont la capacité de passer 40 points à n’importe quelle équipe". Il ne cache pas la difficulté du défi, annonçant un match "très, très dur". "Pas question d’y aller la fleur au fusil, sinon c’est 40 à la clé", affirme-t-il. Objectif : mettre un casque lourd, travailler d’arrache-pied la semaine durant et débarquer à Bordeaux le soir du match avec toutes leurs forces prêtes à rugir.

Les avants en première ligne

Beton, les avants. Atonio souligne que "la triche n’a pas de place à l’entraînement", et que le huit de devant est prêt à faire le boulot. "Pas d’avance, pas d’éclat pour les trois quarts", explique-t-il, tout en saluant les performances de Will, qui a brillé avec 12 ou 13 ballons portés. La clé, selon lui, reste de maintenir ces standards élevés pour mieux avancer ensemble. Partir confiant à Bordeaux pourrait alors changer la donne.

Pas de relâchement, tout donner !

Pas de baisse de régime chez les Rochelais, le discours d’Atonio est motivant. Fin de saison, cinq matches à "croquer à pleines dents". Plus de Coupe d’Europe au programme ? Qu’à cela ne tienne, ces derniers matches de Top 14 seront joués jusqu’au bout. "On montre ce qu’on vaut, et on fait les comptes après", martèle-t-il.

Le mental et le physique au rendez-vous

Enfin, malgré un calendrier bien rempli, Uini Atonio semble en forme. "Franchement, ça va. Je suis encore bien", rassure-t-il. La fatigue pointe peut-être à l’horizon mais, pour l’instant, tout roule. Après le répit des quarts de finale de Coupe d’Europe, il conclut en évoquant une forme physique encore solide malgré l’absence de vacances depuis le Tournoi des 6 Nations.

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