Top 14 : Quel hymne a été sacré meilleur du championnat ?

L’USAP Triomphe grâce à ses Fidèles : L’Estaca, le Chant du Cœur

Une Ferveur Inébranlable

C’était écrit dans les astres : avec un public aussi passionné, l’USAP avait toutes les cartes en main pour rafler la mise. L’Estaca, leur hymne pas tout à fait officiel mais profondément ancré, a en effet terminé en fanfare lors du grand concours orchestré par la Ligue nationale de rugby pour élire le chant le plus populaire du Top 14.

Le Défi du Fan Days

Tout a commencé le 23 avril dernier. La Ligue nationale de rugby, toujours en quête de nouveauté, a lancé les "Fan Days". Un tournoi en ligne inédit avec un seul objectif : désigner l’hymne par excellence des clubs du Top 14. Le principe était simple mais efficace : un tournoi à élimination directe, des huitièmes de finale jusqu’à la grande finale, un peu comme si la Coupe du Monde s’était invitée dans les stades de l’ovalie française.

Des Adversaires de Taille

Dès le départ, la compétition s’annonçait corsée. En lice, des chants en béton comme la Peña Baiona de Bayonne, le fameux Pilou-Pilou de Toulon ou encore Ici c’est Montferrand, symbole des Jaunards de Clermont. Mais il en fallait plus pour impressionner l’USAP et son Estaca, ce chant catalan signé Lluís Llach, devenu un véritable cri de ralliement pour les Catalans.

Un Parcours sans Faute

Le suspense a pris fin le mercredi 30 avril à 19h : Perpignan, fort d’une ferveur unique, propulsait L’Estaca au sommet du classement. Le parcours ? Une domination totale : élimination de Clermont en huitièmes, puis de la Section Paloise en quarts. En demi, le chant a surclassé la Coupo Santo, avant de finir en beauté en finale face à la Peña Baiona.

Une Culture enracinée

Symbole de résistance et d’attachement aux racines, L’Estaca fait vibrer le stade Aimé-Giral chaque week-end de match. Ce triomphe, loin d’être anodin, témoigne de la puissance culturelle du club catalan et du lien indéfectible entre l’équipe et ses supporters. Un sacre qui, finalement, ne surprend que ceux qui n’ont jamais mis les pieds à Aimé-Giral.

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