Supporters Toulousains inquiets face à Toulon : « Ça fait longtemps qu’on a eu peur ! »

L’ambiance était à son comble ce dimanche dans les bars de Toulouse. Les fans du Stade Toulousain s’étaient rassemblés pour vivre intensément le quart de finale de Champions Cup contre le RC Toulon.

Un match palpitant jusqu’à la dernière minute

Les Toulouse-Red-Black ont remporté cette confrontation haletante, s’imposant de justesse avec un score de 21-18. La victoire a été scellée par une pénalité cruciale de Thomas Ramos au-delà du temps réglementaire.

Les journalistes de La Dépêche ont partagé ces moments en immersion, parmi les fervents supporters du club toulousain réunis dans divers établissements de la ville.

La passion des supporters en effervescence

Dans ces lieux de rassemblement, Thomas, un habitué, a exprimé son excitation : « Le cœur battait à vive allure », dit-il, ressentant chaque action comme s’il faisait partie du jeu. L’absence de figures clés comme Antoine Dupont et Ange Capuozzo, blessés, a nourri l’appréhension. Pierre partage son anxiété : « Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu si peur. Sans Antoine Dupont, c’est une toute autre histoire. »

Même si la performance a été émaillée de nombreuses erreurs, comme le note Marylou : « Nous avons commis beaucoup de fautes », l’équipe a su garder le cap au moment décisif. Thomas Ramos, malgré une prestation mitigée, a été le héros de la soirée en menant son équipe à la victoire. Thomas, un autre supporter, avoue : « J’étais à cran jusqu’à l’ultime action qui nous a donnés la victoire. C’est mérité, nous les avons dominés physiquement. »

Controverses et perspectives pour la suite

Bien que le triomphe ait ravi les supporters, ils conservent des réserves, notamment concernant l’arbitrage, qui a été vivement critiqué. Romain, un autre fan, regrettait : « Rarement vu un tel arbitrage, cela a rendu le match éprouvant. »

Quant à l’avenir de l’équipe dans la compétition, les avis divergent. Certains anticipent des difficultés : « Cela s’annonce mal pour la suite », estime Maia. Gabin partage ce scepticisme : « Les demi-finales seront hors de portée. » D’autres préfèrent rester positifs et faire preuve d’humour. « On va écrabouiller les Bordelais ! » s’exclame Thomas en riant.

Rendez-vous est pris le 2 mai pour une demi-finale 100 % française face à l’Union Bordeaux-Bègles. Un nouvel affrontement s’annonçant aussi intense, qui suscitera sans doute bien des émotions dans les pubs toulousains.