Le Stade Toulousain, ces dernières semaines, fait face à une véritable avalanche de blessures. L’infirmerie déborde, et pour ne rien arranger, Peato Mauvaka vient de subir une vilaine blessure à l’entraînement. Quant à Thomas Ramos, blessé au mollet, il sera aussi sur la touche pour le choc contre l’UBB ce dimanche. Que se passe-t-il chez les Rouge et Noir ?
Une série noire qui inquiète
Toulouse, c’est la tuile ! Peato Mauvaka, colonne vertébrale de l’équipe, se blesse lors d’un entraînement alors que Thomas Ramos doit déclarer forfait à cause d’un souci au mollet. Tout ça avant un affrontement crucial face à l’UBB… Série en cours, dirait-on. Lors d’une interview avec le Midi Olympique, Ugo Mola, le manager toulousain, met cartes sur table.
« Les blessures s’enchaînent, et pas qu’un peu depuis quinze jours. Peato s’est blessé presque tout seul, et c’est bien dommage vu sa forme. Pour Thomas, pareil. »
Mais pas question de baisser les bras, même si l’absence de telles pointures se fait cruellement sentir. La profondeur de l’effectif vient à la rescousse, et là, Julien Marchand, Guillaume Cramont et Thomas Lacombre entrent en scène. Et comme le dit Mola : mieux vaut avoir ces gars-là que personne, n’est-ce pas ?
Un groupe soudé malgré les coups durs
Pas facile de s’adapter à cette hécatombe. Mais l’unisson règne, assure Mola. Il s’émerveille de la solidarité de ses joueurs : ils pensent d’abord à soutenir leurs camarades blessés avant même de considérer leur propre opportunité de briller.
« C’est ce qui rend ce groupe spécial : une cohésion hors norme. Un vieux sage m’a dit qu’on ne joue jamais avec son équipe type – et à voir la situation actuelle, il avait raison ! »
Thomas Ramos, un casse-tête stratégique
L’absence de Ramos ? Un vrai casse-tête. Mola admet : remplacer une telle figure n’est pas simple. Si Ramos avait pu jouer, ils l’auraient fait sans hésitation. Mais le manager reste confiant que l’équipe saura s’adapter, même si cela implique de sortir des sentiers battus.
« Jouer sans Thomas, pas évident, on va le sentir. On va devoir innover et voir où ça nous mène. L’inconnu total, pour nous comme pour les adversaires. »
Un banc revisité : place à la stratégie
Pour la rencontre à venir, Mola choisit un banc avec six avants et seulement deux trois-quarts. Un pari risqué, mais les circonstances l’imposent.
« Optant pour le 6-2, en cas de pépin, il nous faut les bons remplaçants. On est souvent passé en 5-3 auparavant, mais les blessures, et surtout les conditions météo, nous ont poussés à revoir notre copie. Le banc est devenu un jeu stratégique, un peu comme au foot. »
La route est semée d’embûches pour les Toulousains, mais avec la résilience et l’esprit d’équipe qui les caractérisent, ne sous-estimez jamais leur capacité à rebondir !