Un défi de taille pour le Stade Toulousain : la tournée des Lions et l’avenir de Kinghorn
Une gestion délicate pour Toulouse
Alors que l’été approche et avec lui la tournée des Lions britanniques et irlandais, le Stade Toulousain se retrouve à devoir manœuvrer habilement autour de son seul joueur sélectionné : l’arrière écossais Blair Kinghorn. Une situation qui ne manque pas de piquant !
Jérôme Cazalbou, le manageur du haut niveau chez les Rouge et Noir, a ouvert le bal sur le sujet dans une interview à Midi Olympique. Il n’a pas manqué d’évoquer aussi l’absence de Jack Willis de cette prestigieuse liste. Oui, un coup d’œil à cette sélection et Kinghorn est l’unique représentant du Top 14.
Cette mise en lumière pose forcément la question de sa présence pour les rendez-vous décisifs de Toulouse, d’autant plus que le choc final du championnat est prévu pour le 28 juin, pile quand les Lions entament leur tournée contre la Western Force à Perth. Mais à Toulouse, on ne rigole pas avec ça et on affiche la couleur.
Ajustement serré et calendrier serré
Pour Cazalbou, la ligne de conduite est nette : appliquer l’article 9 de World Rugby. Traduction ? Kinghorn sera libéré le 1er juillet, point barre, selon l’évolution du parcours toulousain. Les règles sont strictes mais elles permettent au club de s’assurer de la présence précieuse de l’Écossais jusqu’à la fin des compétitions nationales. Un atout non négligeable dans la quête d’un nouveau Bouclier de Brennus.
Andy Farrell, en charge de la sélection des Lions, a déjà levé le voile sur cette contrainte lors d’un podcast pour la BBC. Son avis ? Ce n’est qu’après la finale en France que certains joueurs pourraient rejoindre la troupe. Des conversations avec les clubs sont à prévoir, dit-il. À suivre !
Toulouse inflexible, Kinghorn reste
Pour le match de chauffe prévu le 20 juin à Dublin contre l’Argentine, la direction de Toulouse est catégorique. "Hors des fenêtres internationales !", rappelle Cazalbou en martelant que des accords doivent naître entre clubs et fédérations. Pour l’instant, silence radio côté argentin et Lions. Autant dire que Toulouse garde ses cartes, et surtout ses hommes, bien en main. Une chose est sûre, tout semble sous contrôle chez les Toulousains !
