Stade Français : « Rester Combatifs ou Mourir » pour Croire au Maintien

Le Stade Français craque à Perpignan, mais garde espoir, tant bien que mal.
Le match tant attendu à Perpignan n’a pas tourné en faveur du Stade Français. Battus 29-24, les Parisiens repartent toutefois avec un petit lot de consolation : un point de bonus défensif. Pas de quoi sauter au plafond, mais suffisant pour garder une lueur d’espoir dans la course effrénée au maintien.

À chaud : Romain Briatte reste combatif

Une fois le coup de sifflet final donné, c’est la battante troisième ligne, Romain Briatte, qui prend le mic’ de Canal+. Clair et direct, il se projette déjà vers les trois dernières journées cruciales du championnat :

« Prochain match en ligne de mire, pas de temps à perdre. Une grosse réception nous attend la semaine prochaine et rien n’est encore joué. Aujourd’hui, c’était chaud entre les deux camps. Notre indiscipline ? Un vrai poison ! Trois cartons jaunes, c’est impardonnable à ce niveau. Bravo à Perpignan. De notre côté, on doit se reprendre. »

Les leçons à tirer

Briatte, jamais avare de commentaires francs, pointe aussi du doigt les faiblesses mentales et les opportunités gâchées, tout en lançant un appel urgent au réveil :

« La confiance n’est pas là depuis le début de la saison, mais pas question de tout envoyer balader. Il faut se ressaisir rapido. Sur 80 minutes, on y était, mais la discipline nous a fait défaut. On doit taper plus fort, surtout en première mi-temps, durant nos moments clés. Au boulot, sans plus attendre. »

Pas de place pour les regrets

Lucide, mais loin d’être défaitiste, Briatte conclut avec détermination en partageant son expérience personnelle :

« Des moments comme ça, c’est dur à vivre. Je l’ai déjà connu à Agen, c’est pas facile. Mais baisser la tête ? Hors de question. Il faut avancer. Se renfermer ? C’est signer notre arrêt de mort. »

Alors qu’il ne reste que trois rounds avant le coup de grâce final, le Stade Français fait face à un mur mais refuse de capituler. La réception de Lyon, elle, s’annonce déjà comme une nouvelle bataille décisive pour les soldats parisiens.

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