Le PSG se prépare en se promenant à Montpellier
Un PSG remanié mais efficace
Samedi dernier, à quelques jours de la finale de la Ligue des champions à Munich, le PSG a écrasé Montpellier 4-1 en Ligue 1. Le club parisien, déjà tourné vers son grand rendez-vous, a choisi de faire tourner son effectif, mais cela n’a pas empêché une performance impeccable.
Dans la chaleur de la Mosson, seuls Désiré Doué et Bradley Barcola, fers de lance de l’attaque, ont été reconduits après leur victoire contre Arsenal. Les autres stars ont fait une pause bien méritée, Dembélé continue de soigner une petite alerte à l’ischio-jambier.
Tourner sur les jeunes talents
Luis Enrique avait prévenu : c’est l’heure de souffler. Avant Munich, priorité à la fraîcheur, tant physique que mentale. Le duel contre Montpellier et le prochain face à Auxerre sont là pour tester les jeunes talents. Et voilà que de nouveaux visages, comme Wassim Slama et Quentin Ndjantou, font leur apparition sur le banc.
Ces choix ont payé : jamais le PSG n’avait aligné une équipe aussi jeune en Ligue 1, avec une moyenne d’âge de 21 ans et quelques poussières. Enrique n’a pas hésité à puiser dans sa pépinière de titis parisiens, avec Axel Tape, Ibrahim Mbaye et Senny Mayulu en témoins des espoirs de demain.
Ramos, un buteur affamé
Loin de ses échecs récents en Ligue 1, le PSG a assuré le show avec Gonçalo Ramos en tête d’affiche. Transformé en super remplaçant, le Portugais a planté un triplé : une reprise pied gauche habilement déviée, un pénalty bien maîtrisé, et un dernier but d’artiste pour couronner le tout.
Senny Mayulu avait ouvert le bal d’une frappe décisive juste avant la pause. Si Montpellier, sous la houlette de l’ex jouer parisien Zoumana Camara, continue de chercher sa victoire, Tanguy Coulibaly a fait lever ses supporters avec une réalisation pour redonner un peu de couleur aux siens.
Le PSG, bien calé en tête du classement, se prépare sereinement pour Munich. De quoi donner à ses jeunes loups un avant-goût du haut niveau. Mais attention, l’histoire en marche, c’est maintenant !
