Les temps sont durs pour le Stade Français, qui a encaissé une déroute mémorable face au Racing 92 (49-24) dans un derby décisif à Paris-La Défense Arena. Pression maximale sur les joueurs et le staff, qui savent bien qu’ils sont désormais en péril.
Le choc de la défaite
En conférence de presse, Paul Gustard, le manager de l’équipe parisienne, n’a pas caché son amertume après cette performance décevante. "C’est la colère, la honte. Je suis désolé pour les supporters, le staff, et les joueurs sur la touche. C’est inadmissible, et je le vis très mal. Malgré de nombreux changements après la défaite contre Toulouse, rien n’a fonctionné. Faut croire que mon coaching n’est pas à la hauteur non plus," a-t-il admis.
La seconde mi-temps, un naufrage
Après une première mi-temps plutôt correcte, la suite a tourné au cauchemar. Sekou Macalou résume la déroute : "En deuxième mi-temps, on n’était plus là. Tous les duels perdus, c’était mission impossible pour nous. Il faut vraiment qu’on trouve de nouvelles solutions. Lors du derby, on a tenu que trente-cinq minutes, et c’est toute notre saison qui peut se résumer là."
Un parcours semé d’embûches
Ce revers complique la position du Stade Français, et le prochain match à Perpignan est sur toutes les lèvres. "L’Usap est un concurrent direct. On n’a pas le choix, il faudra se rattraper là-bas. Contre le Racing, on a usé notre dernier joker," souligne Macalou.
Éviter la catastrophe
Lester Etien, ailier international, sonne l’alarme générale : "Les quatre derniers matchs seront des finales pour nous. L’objectif ? Accrocher au moins un point à chaque match. Impossible ? Je ne sais pas. C’est quand personne n’y croit que le Stade français est à son meilleur. C’est notre ADN. Ça fait sept ans que je suis ici, je refuse d’être de ceux qui feront descendre ce club en Pro D2."
Les soldats roses n’ont plus le droit à l’erreur : leur maintien en Top 14 se jouera dans les prochaines semaines décisives.
