Face à l’Italie et l’Irlande, Fabien Galthié, le sélectionneur de l’équipe de France de rugby, a opté pour une stratégie audacieuse : aligner sept avants sur le banc pour un seul trois-quarts. Cette tactique, connue sous le nom de « bomb squad », a porté ses fruits lors de ces deux matchs.
Un choix tactique payant
En optant pour cette formation inédite, le staff tricolore a visiblement trouvé une recette gagnante. La question qui brûle désormais les lèvres des supporters et experts est de savoir si cette approche sera de nouveau privilégiée contre l’Écosse, lors de leur confrontation au Stade de France samedi soir.
Réactions contrastées des adversaires
Du côté de l’Écosse, le sélectionneur Gregor Townsend ne semble pas partager l’enthousiasme autour de cette stratégie. Lors d’un entretien, il a exprimé ses doutes quant à l’utilisation excessive des avants sur le banc. Selon lui, ce dispositif va à l’encontre de l’esprit du jeu. Tout en reconnaissant que l’organisation actuelle de World Rugby permet une telle approche, il appelle à une réflexion sur le sujet.
Les défis à venir pour l’Écosse
Townsend évoque aussi les défis que pose une telle composition d’équipe. Il se demande s’il faudra aligner six ou sept avants, ou si les arrières seront nécessaires en raison d’un jeu potentiellement plus ouvert. La flexibilité des joueurs écossais, capables d’occuper divers postes, est un atout qu’il compte bien exploiter face à la redoutable escouade française.
Un championnat plein de surprises
Pour conclure, Townsend ne cache pas son admiration pour la performance impressionnante des Français. Il souligne les scores impressionnants qu’ils ont enregistrés contre des équipes de calibre comme l’Italie, le Pays de Galles et l’Irlande, tout en rappelant les nombreuses occasions créées face à l’Angleterre. Une préparation rigoureuse s’impose donc pour l’Écosse afin de relever ce défi avec brio.