Romain Ntamack déçu : « À 25 ans, je cumule les blessures… »

Romain Ntamack, ouvreur français de renommée internationale, a récemment partagé ses réflexions lors d’une interview approfondie. S’exprimant librement, il a abordé divers aspects de sa carrière, notamment les blessures qui ont entravé son parcours ces dernières années.

Les blessures récurrentes de Romain Ntamack

Romain Ntamack, à seulement 25 ans, fait face à une série de blessures qui perturbent sa progression. Il a évoqué ces problèmes physiques, mentionnant des douleurs au genou et au mollet notamment. Il déplore cet enchaînement de blessures si tôt dans sa carrière. Cependant, il essaie de profiter de ces périodes d’arrêt forcé pour travailler sur son développement personnel. Pendant sa rééducation, il se concentre sur des aspects qu’il ne peut approfondir pendant une saison sportive normale. Malgré ses efforts pour se renforcer, il ressent qu’il n’a pas encore retrouvé toutes ses capacités. Des fragments de cartilage persistants dans son genou le dérangent toujours.

Des performances entravées par les douleurs

Sur le terrain, Ntamack s’efforce de livrer des performances simples mais efficaces, bénéficiant de la confiance de son entraîneur Fabien Galthié et de son coach Ugo Mola. Malgré cela, ces ennuis physiques restent une source de frustration, car il sait qu’il a le potentiel de faire bien mieux. Sa persévérance est mise à rude épreuve lorsqu’il ressent des blocages derrière le genou, empêchant une fluidité de mouvement. Ntamack prévoit de subir une intervention au genou après la fin de la saison pour repartir sur de meilleures bases, bien conscient des semaines d’arrêt que cela implique.

Le dilemme de l’opération

Face à une déchirure des ligaments croisés, Romain Ntamack a longuement réfléchi à l’option de se faire opérer. Sachant que son jeune frère Théo était déçu pour lui et lui suggérait de continuer à jouer malgré tout, Ntamack s’est finalement résolu à l’intervention chirurgicale, doutant de sa capacité à jouer confortablement avec un genou instable. Un épisode particulier, où il a senti son genou se dérober en descendant du vélo, a renforcé sa décision de subir l’opération. Depuis cet incident, il accorde une plus grande attention aux signaux de son corps et préfère prendre le temps de récupérer pleinement, plutôt que de précipiter son retour sur les terrains.