Yann Roubert aspire à la présidence de la LNR avec une vision prometteuse
Un défi de taille pour le président du LOU Rugby
Yann Roubert, à la tête du LOU Rugby, a décidé de se lancer dans la course pour devenir le président de la Ligue Nationale de Rugby. Sa candidature l’oppose directement à René Bouscatel, le président en fonction. Dans une interview donnée à Sud-Ouest, Yann Roubert a abordé la question de sa possible rémunération s’il venait à être élu à ce poste prestigieux. Ce sujet, selon lui, est sensible et mérite une réflexion approfondie.
Une question de rémunération sujette à débat
Roubert est bien conscient du débat provoqué par cette question de rémunération. Il exprime sa volonté de se conformer à l’avis majoritaire sur le sujet. Si son rôle de président n’est pas rétribué, il envisage alors de chercher une autre activité rémunératrice en parallèle. Il souligne que les rôles de directeur général et de président sont distincts, précisant clairement qu’il aspire uniquement à la présidence. Il croit que la rémunération des présidents de ligues deviendra une norme, mais il est prêt à se plier à la décision majoritaire des présidents actuels.
Un engagement réfléchi et déterminé
Roubert admet que sans revenus, il ne pourrait pas faire face aux responsabilités financières de sa famille pendant quatre ans à la tête de la Ligue. Ainsi, il juge essentiel de combiner ce rôle avec une autre activité si nécessaire. Les anciens présidents, notamment Pierre-Yves Revol et Paul Goze, l’ont rassuré sur la faisabilité de concilier ces deux fonctions.
Il note néanmoins que, dans d’autres sports et à l’international, la rémunération des présidents de ligues est courante. Cependant, il est déterminé à respecter la décision collective des présidents. Il a reçu plusieurs propositions qui lui laissent penser qu’il pourra aisément mener une autre activité en plus de ses fonctions à la Ligue.
Maintien de l’équipe dirigeante actuelle
En parallèle, Yann Roubert a d’ores et déjà exprimé son intention de conserver Emmanuel Eschalier dans le rôle de directeur général de la Ligue si sa candidature aboutit. Pour Roubert, Eschalier et son équipe représentent un atout inestimable en termes de savoir-faire et d’expérience. Leur collaboration actuelle et leur compréhension mutuelle sont des éléments qu’il juge essentiels pour l’avenir de la Ligue.
