Paris en transe ! Le Stade Français a arraché une victoire cruciale et palpitante contre Lyon. Les Parisiens, menés 17-0 au début, ont renversé Lyon grâce à un public déchaîné et une véritable révolte intérieure.
Le réveil d’un club en danger
Paul Gabrillagues, capitaine et deuxième ligne, laisse éclater sa joie en zone mixte. Combinant soulagement et honnêteté, il ne cache pas les pressions sur son équipe. « On ressent beaucoup de joie, mais aussi du soulagement. Vous vous en doutez, les tensions sont fortes ces temps-ci », lâche-t-il, admettant la pression omniprésente. « Cette victoire soulage, même petitement. Le combat est loin d’être fini. »
Un départ chaotique, un retour inespéré
Gabrillagues revient sur un début de match calvaire, plombé par les fautes répétées de ses coéquipiers. « On avait mal commencé, trop de cadeaux laissés à l’adversaire. Cette indiscipline, ça doit changer. À Perpignan, la chance nous avait échappé malgré une pénalité de la victoire. Aujourd’hui, merci à Zaki Henry pour ce coup gagnant. »
La victoire, collective et émotive, était vitale pour le club. « Tout le monde a explosé de joie… C’était une question de survie », confie-t-il.
L’unité, clé du succès
Gabrillagues félicite sans distinction tous les joueurs, insistant sur l’importance de rester unis. « Bravo aux avants, mais on est une seule équipe. On ne doit pas se diviser. » Rappelant l’enjeu, il ajoute : « Jouer à Jean-Bouin devant les anciens champions de 2015, c’est un boost incroyable. On n’avait pas le droit de se louper. »
La présence des anciens, qui ont fait une haie d’honneur à l’équipe, a été un moment fort. « Voir ça… ça m’a réchauffé le cœur et motivé davantage. »
L’âme d’un club ravivée
Pour Gabrillagues, cette énergie montre que le club a toujours une âme vivante. « On est encore là, soutenus par nos anciens. Ce soutien fait chaud au cœur. »
Quant à l’attitude requise pour la fin de saison, le capitaine est direct : « Si tu n’as pas envie sur le terrain, tu n’as rien à y faire. » Une exigence constante, pas juste en crise. « Il faut garder ça en tête, tout le temps. Ce n’est pas un état d’esprit à choisir puis délaisser. »
Enfin, il reconnaît les failles de son équipe. « Si on en est là, c’est qu’on n’a pas eu ce mental toute la saison. Sinon, on ne serait pas dans cette position. »
Un discours sincère, mélange de réflexion, de détermination et de fierté d’appartenir à un club qui refuse de baisser les bras. Le Stade Français est bien vivant, et son capitaine veille à ce que cela se sache, par les mots et les actions.