Oscar Jegou et Hugo Auradou : bonne nouvelle de la justice argentine

Une affaire qui a secoué le monde du rugby cet été en Argentine semble avoir trouvé une résolution. Les deux jeunes rugbymen français, Oscar Jegou et Hugo Auradou, qui faisaient face à des accusations graves, voient aujourd’hui leur honneur rétabli par la justice argentine.

Accusations Retirées : Les Joueurs Blanchis

Les procédures judiciaires en Argentine visant les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou viennent d’être abandonnées. Ces derniers étaient accusés de viol aggravé durant une tournée du XV de France en juillet. Cette information a été confirmée ce mardi par les avocats des deux joueurs.

L’avocat allemand German Hnatow a précisé l’issue du jugement rendu à Mendoza, déclarant que l’acte en question était consenti. Pour lui, il ne fait aucun doute de l’innocence des deux sportifs. De plus, Me Antoine Vey, avocat parisien défendant les deux joueurs, a exprimé sa satisfaction quant à la réhabilitation de leurs clients, soulignant qu’ils avaient été injustement accusés.

Selon les enquêtes de la justice argentine, qui ont inclus l’analyse de vidéos, de témoignages et d’expertises, il est clairement apparu que les faits reprochés aux joueurs n’avaient pas eu lieu. Me Vey a confirmé à l’AFP que ces accusations étaient sans fondement.

Oscar Jegou et Hugo Auradou, âgés de 21 ans, étaient accusés de viol avec circonstances aggravantes, étant donné que l’acte s’était prétendument déroulé en réunion. Les événements auraient eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel à Mendoza, juste après un match opposant la France à l’Argentine.

Dès le début de l’affaire, les deux joueurs, qui évoluent respectivement à Pau et La Rochelle, ont maintenu que la relation avec la plaignante, une Argentine de 39 ans, était consensuelle et sans aucune violence. Cependant, l’avocate de cette dernière a toujours accusé les rugbymen de viol marqué par une violence extrême.

Le parquet, dès le mois d’août, avait déjà souligné la présence de « contradictions notoires, incohérences et zones d’ombre » dans le récit de la plaignante, ce qui avait conduit à la remise en liberté des joueurs. En raison de ces incertitudes, le Ministère public avait recommandé l’abandon des poursuites dès le début d’octobre après la fin de l’enquête.

Néanmoins, le jugement de mardi pourrait ne pas être définitif. La partie plaignante peut encore faire appel, ce qui ferait transférer l’affaire devant une juridiction supérieure.