Mirco Bergamasco perplexe face au manque d’offres des présidents

Mirco Bergamasco, ancien joueur emblématique du rugby italien, partage son parcours de vie atypique après sa carrière sur le terrain. Désormais investi dans un rôle d’entraîneur, il s’exprime sur les défis rencontrés pour se faire sa place dans le milieu.

Un nouveau départ après le rugby professionnel

L’ex-ailier de l’équipe d’Italie, Mirco Bergamasco, a récemment dévoilé à Midi Olympique les détails de sa reconversion professionnelle. Après une absence de propositions pour faire partie d’un staff technique de club, il a exprimé en 2021 sa déception face à ce silence du milieu sportif.

En tant qu’entraîneur adjoint à Limoges, Bergamasco évoque sans détour cette période difficile. Selon lui, il s’agissait simplement de rechercher quelqu’un prêt à lui faire confiance, à l’instar de son expérience réussie à Angoulême en tant que spécialiste de la défense. Cependant, avec la pandémie, ses projets ont été chamboulés, le laissant en quête d’une nouvelle chance sans véritablement demander un poste, mais plutôt une opportunité de dialogue et de démontrer sa passion et son dévouement.

Une incompréhension face au silence des dirigeants

Mirco Bergamasco s’interroge sur l’absence de propositions de la part des présidents de clubs. Il confie qu’il occupe aujourd’hui un poste de chauffeur routier, une reconversion qu’il n’aurait pas envisagée s’il avait eu des réponses. Dans le monde exigeant du rugby professionnel, la tendance est de privilégier ceux qu’on connaît déjà, ce qui rend plus difficile l’intégration de figures moins connues. Il souligne l’importance des échanges pour évaluer les potentialités d’une collaboration fructueuse.

L’écoute et l’exigence : valeurs clés de son approche

Au cours des dernières années, Bergamasco a beaucoup évolué, notamment grâce à son aptitude à écouter les joueurs. Il se considère comme une personne davantage à l’écoute qu’auparavant, sans pour autant renoncer à ses exigences élevées. C’est en définissant des objectifs clairs qu’il entend les atteindre, tout en admettant ses erreurs et en s’affirmant ouvert aux critiques constructives des joueurs. Selon lui, un bon entraîneur doit savoir réévaluer ses postulats et faire preuve d’ouverture d’esprit pour aligner sa vision avec celle de son équipe.

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