Masivesi Dakuwaqa désespéré : « Je souhaite lui demander pardon en face ! »

Le Biarritz Olympique Pays Basque prend une mesure drastique face à un événement regrettable

Fin de contrat pour Masivesi Dakuwaqa

Le Biarritz Olympique Pays Basque, club évoluant en Pro D2, a récemment fait une annonce marquante en mettant un terme immédiat au contrat du joueur Masivesi Dakuwaqa. Ce dernier est accusé d’avoir mordu son coéquipier Pierre Pagès au visage lors d’une soirée arrosée, survenue dans la nuit du 30 au 31 janvier dernier. Le club basque a souligné dans son communiqué qu’après une enquête interne, les actions reprochées à Dakuwaqa rendaient impossible la poursuite de son engagement avec l’équipe. Il a été décidé d’un commun accord de rompre le lien professionnel avec le joueur, tout en réaffirmant les valeurs fondamentales du club.

Les paroles de Masivesi Dakuwaqa

Dans une déclaration, le joueur fidjien a tenu à s’exprimer à propos de cette soirée tragique, au cours de laquelle il a agressé son coéquipier. « Je suis choqué par mes propres actions… Cela n’aurait jamais dû se produire… Si je n’avais pas consommé d’alcool, cela ne serait jamais arrivé », confie-t-il. Il explique que c’était la première fois après le « dry January » qu’il consommait de l’alcool lors de cette réunion d’équipe, espérant renforcer l’esprit collectif après plusieurs défaites. Malheureusement, il avoue avoir perdu la mémoire de cette nuit, et s’être réveillé en cellule de dégrisement, sans souvenir des événements.

Interrogations et remords

Dakuwaqa exprime une profonde incompréhension face à ses actes : « Je ne sais pas pourquoi j’ai agi ainsi… Je ne me souviens de rien. » Lorsqu’on lui montre une photo de Pagès blessé, il avoue ne pas supporter cette vue et reste perplexe quant à ses gestes. Les regrets l’assaillent : « Je n’aurais pas dû boire autant, » ajoute-t-il, se remémorant son serment à son épouse de ne plus jamais toucher à l’alcool.

Excuses non encore présentées

Pour le moment, Dakuwaqa n’a pas encore contacté son coéquipier pour lui présenter ses excuses, suivant les conseils de son avocat qui lui a déconseillé tout contact avec Pierre ou les autres membres de l’équipe. Il éprouve pourtant un désir ardent de lui demander pardon. « Je voudrais le prendre dans mes bras et lui dire : ‘Pardonne-moi !' », dit-il avec émotion, tout en louant les qualités professionnelles de Pierre Pagès, surnommé avec affection « King Tonga » par ses pairs.

Un état de tourment intérieur

Dakuwaqa conclut en partageant son état de mal-être et la perturbation que cette affaire a provoquée dans sa vie. Il se dit rongé par le remords, ayant blessé quelqu’un qui ne lui avait rien fait, et portant un coup à son équipe. « Je pense constamment à Pierre… Je m’entraîne seul pour tenter d’apaiser mon esprit, » avoue-t-il, sous le poids du regret et de l’insomnie. « Cela n’aurait jamais dû arriver, » déplore-t-il, conscient des conséquences de ses actions.

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