Le président du SU Agen exprime sa frustration : « J’en ai ras le bol ! »

La situation actuelle du SU Agen : une crise profonde et des défis à surmonter

Un club en difficulté

Actuellement, le Sporting Union Agen Lot-et-Garonne traverse une période tumultueuse. L’équipe connaît une série de défaites et se retrouve à la pénultième position du classement en Pro D2. Cette situation critique impose au club une lutte acharnée pour garantir sa survie dans cette division compétitive.

La voix du président Jean-François Fonteneau

Dans un entretien accordé à Midi Olympique, Jean-François Fonteneau, le président du club agenais, a partagé son désarroi face à la situation. « Je vis cela très mal », confie-t-il, en soulignant combien cette saison est éprouvante non seulement pour lui, mais aussi pour l’ensemble de son équipe de direction. Il évoque notamment avoir quitté un match à Aurillac avant la fin, submergé par la déception.

La majorité de son attention est désormais portée sur les efforts pour maintenir l’économie du club à flot, ce qui le détourne de l’aspect sportif. Il avoue être profondément affecté par la situation, surtout lorsqu’un match crucial est perdu par manque d’engagement. « C’est sidérant de passer à côté de cette manière », ajoute-t-il.

Un fardeau financier conséquent

Jean-François Fonteneau précise que la gestion du club lui coûte cher chaque saison, à titre personnel. « Cela représente entre 1 et 2 millions d’euros par an », explique-t-il, dépité par le spectacle offert en retour. Pourtant, il reste attaché au club et à son esprit sportif, bien que la situation devienne de plus en plus insoutenable.

Des attentes vis-à-vis des joueurs

Le président ne cache pas sa frustration envers les joueurs, notamment lors de leur performance à Aurillac, évoquant une mauvaise application des stratégies prévues. Bien que généralement éloigné des décisions sportives cette saison, il estime devoir prendre contact avec le staff, en raison du sérieux de la situation.

Fonteneau avoue qu’il ne connaît pas tous les joueurs personnellement et envisage de discuter avec eux afin d’évaluer leur préparation pour des matchs décisifs. Il est clair que l’équipe n’est, selon lui, pas prête à affronter des matchs de barrage.

Comment rebondir après la crise

Pour redresser la barre, le président souligne la nécessité de trouver des moyens efficaces et des approches innovantes. Bien qu’il soit intervenu avant le match contre Béziers, il admet que répéter les mêmes discours sans arrêt les rendrait inaudibles. Il appelle donc à des échanges constructifs et incite les joueurs à adopter un « mode survie ».

En tant que dirigeant, il estime faire sa part en assurant des ressources financières conséquentes, tout en lâchant prise sur le terrain. Avec un budget positionné au quatrième rang de la Pro D2, Fonteneau insiste sur le rôle substantiel qu’il joue déjà.

Soutien au staff technique

Le président assure maintenir sa confiance envers le staff technique, estimant que sortir ce dernier tous les ans n’est pas une solution viable. Il voit en Sébastien Calvet l’homme de la situation, en espérant que l’équipe encadrante trouve les moyens de sortir de cette crise.

Un sentiment d’épuisement

En concluant, Jean-François Fonteneau exprime un profond sentiment de lassitude. « Je commence à en avoir assez », avoue-t-il, lassé des critiques et de l’énorme investissement personnel requis. Il questionne la conscience des joueurs concernant la gravité de la situation, tout en affirmant la nécessité primordiale de maintenir le club en Pro D2 malgré les difficultés actuelles.